Céline Cadaureille (St Etienne - 42) 1er semestre 2025 en résidence pour la création et la conception d'un parcours-exposition personnel au Musée gallo-romain Villa Loupian et sur la F.L.A.C. Projet à suivre ci-dessous Cette résidence est soutenue entre autres par Sète Agglopôle Méditerranée et la Région Occitanie Méditerranée Un partenariat a été formalisé avec la résidence "Echangeur 22" à St Laurent des arbres (30) où l'artiste sera aceuillie en résidence pour la production d'oeuvres spécifiques en céramique.

Céline Cadaureille vit et travaille à Saint Etienne. Elle est plasticienne chercheuse diplômée de l’école supérieure des Beaux-Arts de Toulouse (DNSEP 2006, DNAP 2004) et de l’Université de Toulouse le Mirail.
L’artiste expose régulièrement en France mais aussi en Suisse à travers les commissariats de Barbara Polla (Galerie Analix Forever - Genève). Formée aux techniques du moulage, elle s’est orientée depuis vers la céramique avec l’aide de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes (achat four 2017). L’implication du corps est primordiale dans son travail, il crée un trouble, une ambiguïté en questionnant l’environnement qui l’entoure. Ses préoccupations féministes et écoféministes soutiennent l’ensemble de la démarche de l’artiste.

En avril 2019, Julie Crenn, critique d’art et commissaire d’exposition, écrit sur son travail - (extrait) « Céline Cadaureille a fait le choix de la sculpture. Ses œuvres, souvent de petits ou moyens formats, correspondent à l’échelle de son propre corps, de celui du regardeur ou de la regardeuse. Elles invitent ainsi à une projection de ce que nous sommes, de manière consciente ou inconsciente. Les corps ou les fragments de corps moulés par l’artiste génèrent la fabrication d’une animalité désirante, des corps vivants, à la lisière entre l’animal, le végétal, le minéral, l’humain ou d’autres formes que nous ne parvenons pas à identifier. Il y a un trouble, une ambiguïté, voire une aberration assumée.»
Pour en savoir plus sur l'artiste

Introduction à la note initiale d'intention de l'artiste (extrait) Une première note suite à la consultation de documents et dossiers numériques sur la Villa Loupian.
Pour cette exposition je souhaiterais rassembler des œuvres déjà réalisées mais également en produire des nouvelles spécialement pour le site de la Villa Loupian. L’idée générale serait de s’intéresser autrement à « Ce qui reste… » d’une vie passée : les tessons, les poteries, les briquettes, les tuiles mais aussi les fragments métalliques issus de la forge. Je souhaite me concentrer plus particulièrement sur l’activité viticole de la Villa en détournant les céramiques qui contiennent le vin (les dolia et les amphores) de manière à les confondre à des enveloppes peaux, à des corps poreux. Les traces que forment le vin en s’infiltrant dans ces céramiques m’intéressent particulièrement car elles laissent apparaitre le dépôt des tanins mais aussi le déplacement des liquides dans ces céramiques.
La série Être Poreuse évoque ce phénomène de capillarité mais laisse également entendre que nous sommes, nous-mêmes êtres humains, poreux à notre environnement, à la manière des dolia. Je souhaite ainsi reprendre cette série de fioles en forme de crane afin d’en avoir un nombre suffisant pour recouvrir une partie d’un sol de la Villa.
Aussi, ayant déjà eu l’occasion en 2020 de travailler sur la période antique avec l’exposition Face à Face au musée des Moulages de Lyon, je souhaite poursuivre le travail entamé sur les bustes de la collection du musée pour en imaginer d’autres. J’envisage donc de créer pour le site de la Villa Loupian de nouveaux bustes liés aux sols et aux « déchets de céramiques ».

Suivi de résidence

à suivre...