Mon penchant pour les choses plates
Bruno Mercet
Vernissage Samedi 7 avril 2012
SAMEDI 21 AVRIL Le BIKE'S BAND vient habiter l’exposition de Bruno MERCET... la veille des élections
Exposition du 7 avril au 29 avril 2012
Installations, dessins, peintures, objets,...
"Oui, cette exposition personnelle est l’occasion pour moi de mettre les choses à plat !
J’ai donc choisi de déballer toute la panoplie du presque parfait petit artiste plasticien contemporain : peinture, dessin, photo, installation, vidéo, objet…
Et dans cet ensemble de pièces plus ou moins plates et cocasses, dont certaines frisent parfois l’idiotie, j’espère que le visiteur trouvera son penchant pour l’une d’elles."
Bruno Mercet, 2012
L'interview de Bruno Mercet par Cest-a-sete.fr --> ici
Qu’il investisse un médium ou un autre , le travail plastique de Bruno Mercet offre une diversité et une grande économie de moyen. Aujourd’hui sans atelier fixe, ou plutôt sans atelier du tout, son univers prend acte dans son quotidien le plus proche. Il construit, observe, déplace, laisse faire, joue, étale, plie, change, permute… Cette manière d’aborder le réel se veut malléable et lui vaut d’être à l’affût du moindre détail qu’il insuffle alors d’une qualité autre, d’une présence extra-ordinaire. Entre mesure et spontanéité, il passe allègrement d’une facture classique dans ses carnets de dessins et ses peintures à des propositions minimalo-conceptuelles non dénuées d’humour. Sa capacité à s’adapter aux espaces et aux circonstances dans lesquels il actionne ses performances ou autres installations in situ fait de lui un esprit attentif et inventif. Il ne recule pas devant les contraintes, bien au contraire, il préfère s’en amuser. Intuitif également, ses « exercices » l’amènent à côtoyer le hasard et ses coincidences.
Un brin décalé et absurde , Bruno Mercet prend un malin plaisir à se moquer de lui-même lorsqu’il photographie sa propre marionnette faite d’un bout de fil électrique et d’un boitier de pellicule photo. Il en résulte des images tragi-comiques réalisées dans son appartement ou dans la rue avec des objets familiers et du mobilier urbain.
Enfin, à l’heure où l’art est marchandise, système spéculatif, Bruno Mercet sème par ricochet ses « fragments d’inutilités publics »et se revendique d’un quadruple A, « Artiste Amateur en Amont et en Aval » au sens où Roland Barthes entendait le terme amateur ( amator : qui aime et qui aime encore).
Norbert Muce, 2012
Galerie de Bruno Mercet
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