Maéva Croissant (Génis-24)
en résidence de recherche
Résidence en février 2023
- Exposition sur la F.L.A.C. de "IL M'A DIT"
une oeuvre
de l'artiste comme point de départ de sa future résidence à l'Espace o25rjj
exposée
du 12 février au 13 mars 2023
en savoir plus sur l'oeuvre
Vernissage -> Dimanche 12 février à 17h30 avec une Présentation Performée par Maéva Croissant. en lien avec sa future résidence à l'Espace o25rjj et la parution de sa toute nouvelle et 1ère édition "Le parasite"
Suivi de la résidence ci-dessous | Résidence soutenue en autres par la Région Occitanie Méditerranée
Maéva Croissant est artiste performeuse, plasticienne et poète.
Née à Nîmes le 2 février 1992 elle vit et travaille en Nouvelle Aquitaine. Après avoir arrêté l'école jeune, elle décide de les reprendre et suit des études à l’École Supérieur d'Art d'Avignon où elle obtient son DNAP et son DNSEP en 2016. Ensuite, elle part faire un séjour à l'Ecole Supérieur des Arts Visuels de La Cambre où elle participe à l'option performance auprès d'Antoine Pickels, où elle pousse ses réflexions sur le corps. Elle collabore avec des artistes comme Lucille Calmel Annie Abrahams avec lesquelles une liaison toute particulière se forme. Elle rencontre Anne Dreyfus, directrice du Générateur à Gentilly, qui lui donne l'opportunité de créer à l'occasion des Salons de FRASQ ,rencontre de la performance, en 2013, 2014 et 2019…
site de l'artiste
Note d’intention
Penser l'objet performatif. Se ré-approprier les 'traces' engendrées par mes performances = en objet = ré-activés pour de nouvelles formes. (son, image-mouvement, objet trois dimensions...) dans la continuité de mon projet de recherches "Trace"
Un temps de résidencce "pleinement" consacré à une recherche du corps, de l'action, de l'écriture...
Ce sera également l'occasion de parler de son livre à paraître "Le Parasite" et autres lectures performances"
L'oeuvre créée en amont de la résidence à exposer sur la F.L.A.C.sera pensée comme point de départ d'une intention de recherche...
Ci-dessous suivi de résidence et rencontre avec le public
Pour des raisons personnelles indépendantes de sa volonté, l'artiste a du écourter sa période de résidence.
Maéva Croissant est restée dans nos murs 9 jours.
Mercredi 8 février arrivée à
Loupian, le soir, tard.
Rencontrer en chaire
Pascale, échanger, manger,
dormir.
Jeudi 9 février, découvrir les
espaces de l’Espace, ne pas
savoir par où commencer.
Griffer mon carnet de noms
d’artiste au gré de nos
discutions avec Pascale et
Thomas.
S’implanter.
Le temps.
Il me faut toujours un temps,
pour appréhender l’endroit
dans lequel je me situe.
Il est court d’ailleurs ce
calendrier, on est déjà
vendredi 10 février.
Laisser à côté la curiosité de
manipuler un objet palpable
pour m’essayer à la patte à
modelée sonore.
Reprendre la captation
sonore d’une performance
réalisée deux semaines
auparavant.
« Aube » dans les oreilles
(merci Thomas) et Pages
from the book insuffle la
composition que
j’expérimente.
Grande joie alors que de déconstruire
pour re-construire
autrement.
Décider de ne garder de ces
instants seulement les bruits
du livre, les inspirations, les
expirations et les mots dits.
Les tordre. Les étirer. Les
malaxer.
Reprendre le livre, vouloir le
manipuler autrement. Le
percer. L’accrocher. Le faire
tourner.
Écrire sur mon carnet :
« La question de l’anémie du
texte. »
et me demander encore ce
que je peux faire de ça, avec
ça. Ce que Ça me fait. |
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Me consacrer à cette écriture le samedi
11 février encore.
Tomber amoureuse d’un coin dans
l’espace.
Faire l’expérience du livre sur le mur.
Questionner ses aspérités.
De quelle façon le pousser avec mes
mains ?
Décider de circuler en L comme la
première lettre du titre du livre.
Tracer cette écriture au sol et me dire
que ça va être ça le chemin à faire.
Comment dire des mots, sur des mots
dits dans un seul espace/temps ?
(Il faut crier.) (?)
Se remémorer des passages, écriture
ancrées dans ma cervelle.
Ne pas relire, ne pas choisir, juste, se
rappeler et dire.
Alors, dimanche 12 février me permet
de tester ça. |
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1 ° LIVRE
+ MAIN
+ MUR
+ TÊTE
+ DIRECTIONNELLE EN « L »
2 ° PERCER LE LIVRE
3 ° ATTACHER
+ FAIRE TOURNER
+ TOUCHER LES MURS
+ LE PLAFOND
+ DIRE LES MOTS |
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Dimanche 12 février
La rencontre.
Retenir « la difficulté du dire » et le faire lien avec ces notes sur mon
carnet : l’anémie du texte.
Entendre dire que ‘c’est très écrit et me rendre compte que j’aime
ça, l’écriture du déplacement.
Me rendre compte réellement que je veux approfondir la notion
d’écriture souterraine.
Quelques images de la rencontre avec le public le dimanche 12 février
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Lundi 13 février, plus que trois jours.
Vouloir faire l’expérience de la danse butō.
Cela fait plusieurs années que beaucoup de personnes m’en
parlent.
Décider de faire des recherches sur cette danse pour les jours
restants.
Me confronter à des images, des interviews et des courtes vidéos.
Trouver _EN ce que j’entrevois_ la justesse.
Y voir des liaisons évidentes sur ce que je cherche à apprivoiser
dans mon rapport au corps.
Percevoir là, le point de rencontre avec mes questionnements.
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Ce temps de recherche à l’Espace o25rjj m’a permis d’ouvrir et
d’affirmer mon envie de croisement. Croisement des disciplines /
Croisement des matières.
Les nombreux échanges avec Pascale sur l’art performance (et art
de l’action), les endroits différents dans lesquels nous sommes, sur
la notion d’écriture et d’apprentissage, nos définitions, nos
positionnements, les questions qu’elle m’a posées, celle que je lui
ai posées, les désaccords et les débats, ont permis de savoir _et de
façon plus précise_ où est-ce que je situe mon travail. |
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