Espace o25rjj
L'art contemporain chez l'habitant


L'intention

Actualité et historique
de la FLAC

Les artistes exposés


Les artistes qui sont déjà intervenus sur la F.L.A.C. (dans l'ordre de programmation)

Dernièrement : Sammy ZARKA | Juan Aramburu, Manuela Centrone, Antonio Rodriguez Yuste | Cassandre LECOCQ/Damien HUGUENIN-VIRCHAUX | Jihane KHÉLIF | Clémentine CARSBERG | Hervé MOLLA | Maéva CROISSANT | Benoit DAURIAC | Collectif SOMMES | Lenka KLOVOVA | Maite SOLER | Agathe SIFFERT | Bruno MERCET | Jean FÉLIX | Barbara LE BÉGUEC-FRIEDMAN | Martine VIALE | Mc DE BEYSSAC | Xavier MAKOWSKI | Yaryna SHUMSKA | Anaïs LELIÈVRE |Émilie FRANCESCHIN |Florence MIROL |Julien BOUISSOU | Karine DEBOUZIE | Xavier MALBREIL | Geoffrey BADEL | Guillaume CHAPLOT | Pascale CIAPP | Ben DANTE | Pierre TILMAN | Jean RACAMIER | Christine BOILEAU |MICROCLIMAX | Bruno MERCET | Aurélie PIAU | Joris BRANTUAS | Armel CARON
Cliquer sur le nom des artistes



Sammy Zarka

Disturbed maps
impression sur bâche 190 x 250 cm
oeuvre exposée sur la F.L.A.C. du 4 juin au 7 octobre 2024
visible de l'espace public

VERNISSAGE | Vendredi 14 juin à partir de 18h30
Rendez-vous au musée gallo-romain Villa Loupian
Visite de l'exposition accompagnée par l'artiste

Notice d'oeuvre : Quinze cartes dessinées à la main par des personnes Syriennes que l’artiste a interviewées dans le cadre de recherches dont il s’est inspiré pour la réalisation de son exposition « Floating Homes » visible au musée gallo-romain Villa Loupian. 
Telles des graffitis, ces cartes représentant les plans de leurs anciennes maisons numérisés et superposés pour être exposés sur le mur de l'Espace o25rjj, la résidence d'artistes où Sammy Zarka a développé la conception et la réalisation de son projet d’exposition.
L'ensemble des cartes suggère un espace de mémoire collective, imaginant l'ultime échelle de réduction où ces individus deviennent l'incarnation de ces maisons.

Cette oeuvre s'intègre au parcours-expositions entre Musée gallo-romain Villa Loupian et l'Espace o25rjj en partenariat avec la Région Occitanie et Sète Agglopôle Méditerranée.
Lien sur la résidence

L'exposition "Floating Homes" de Sammy Zarka à voir du 14 juin au 7 ocotbre 2024 au Musée gallo-romain Villa Loupian et sur la F.L.A.C. de l'Espace o25rjj
Livret d'exposition | Note d'artiste-Entretiens

Sammy Zarka né en 1992 a vécu 20 ans à Damas (Syrie). Au cours de recherches en architecture, il se concentre sur la reconstruction après la guerre à partir de la mémoire collective. Actuellement, l'exploration des changements socio-spatiaux causés par le déplacement est au centre de son travail de plasticien. Il transpose ses archives, souvenirs d’habitations perdues pour concevoir une nouvelle mémoire à travers des installations composées de sculptures, objets en céramique, en impression 3D associés à des matériaux qui contribuent à l’aspect visuel de son travail mettant en évidence la nature transformative des récits qu'il explore.
Instagram de l'artiste



Juan Aramburu, Manuela Centrone et Antonio Rodriguez Yuste

Jamais sainte et toujours insoumise
Technique mixte sur bâche recyclée 190 x 250 cm
oeuvre exposée sur la F.L.A.C. du 17 mars au 14 avril 2024

L’œuvre est issue d'un travail intense de résidence à l’Espace o25rjj pendant lequel les artistes ont confronté leurs langages artistiques respectifs sur le thème de la femme sur une proposition d’Antonio Rodriguez Yuste avec ses sentiments, ses pensées, ses souvenirs et la réalité de ce qu’il perçoit de la vie des femmes, dans un univers qui parfois les efface, les invisibilise, les violente, les blesse.
Comment peuvent se rencontrer l’écriture gestuelle, calligraphique et picturale en mots d’Antonio, l’écriture visuelle et corporelle à l’esthétique épurée incarnée par Manuela et la création sonore éclectique de Juan. Tel a été l’enjeu de cet échange.
Les artistes ont en commun de s’intéresser à la trace aussi, comment ces langages peuvent devenir traces, comment peuvent-ils s'écrire, s'étaler, se répandre, comment peuvent-ils porter des convictions profondes d'humanité, d'égalité, pour devenir une œuvre sous forme d'œuvre bannière ? Cette première trace, accrochée sur la façade de leur lieu de résidence, témoigne de leur expérience partagée devant un public convoqué à ce rendez-vous unique de création à trois.
Lien sur la page de résidence

Juan Aramburu est musicien. Installé à Montpellier depuis 2018, Juan travaille d'avantage avec des artistes provenant de différents médiums. Il intègre l’équipe de Germana Civera (chorégraphe) en tant que scénographe sonore. Il assiste le compositeur Julien Guillamat avec l'acousmonium KLANG!, parallèlement Juan compose l’univers sonore de la nouvelle création de François Rascalou (chorégraphe). Aussi des interventions ponctuelles notamment pour la 26e du Festival de libre improvisation ESCUCHA à Madrid en 2021 et le concert poétique électro-acoustique en 2019 à la Senne, Bruxelles avec la crieuse Delphine Auby.
Site de l'artiste

Manuela Centrone est née en Italie dans les Pouilles. Manuela Centrone est une artiste plasticienne et performeuse qui explore le lien entre le corps et la trace, le mouvement et la matière. Lors de ses performances elle questionne sa relation à l'autre et sa place de femme et artiste au sein de la société. Intéressée par une approche pluridisciplinaire et globale de l'art, Manuela est particulièrement sensible aux langages corporels. Ses performances interrogent la nécessité d’un geste non chorégraphié qui confronte le public à des éléments imprévisibles, inattendus et accidentels. Avec une esthétique épurée, ses actions cherchent à créer une impression, un ressenti, un sentiment dans le spectateur.

Antonio Rodriguez Yuste poète, artiste plasticien, performer, a décidé de se frotter à l’art, à la création comme on se frotte à un mur recouvert de tessons de verre. Poète engagé, ancré dans l’émotion, dans l’intérieur, dans les tripes et peintre brut, brutal qui s’applique à incruster, à marteler. C’est un artiste de la déraison qui ramasse les mots qui tombent des bouches et les sentiments qui creusent les yeux et l’estomac.
Il a participé à plusieurs reprises au festival entre chien et loup à Loupian.
Il est présent sur Montpellier, depuis plus de 20 ans, dans un atelier ouvert au public, au 11, rue Eugène Lisbonne.
"Avec tout ce que vous nous dîtes qu’il ne faut pas dire, il faut bien qu’on en parle »
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Cassandre Lecocq & Damien Huguenin-Virchaux

Pluris Matter
Installation- technique mixte, dimension variable
oeuvre exposée sur la F.L.A.C. du 13 janvier au 11 février 2024
visible de l'espace public

Un corps ubiquitaire est retenu dans la façade de l'Espace o25rjj. Sont seulement visibles des membres de ce corps, sortant du mur, évacués de force par l'extérieur. Ils retiennent une demi-sphère, un fragment d'une paire dont l'autre partie est manquante. L'ubiquité pourrait-elle être une fragmentation ? Un objet ou un corps qui prend des formes et matières plurielles en se fragmentant d'un espace à un autre. La F.LA.C. 2, exposée le 28 Janvier à Saint-Laurent des arbres, fera coexister telle une intrication quantique* deux œuvres communes par leurs matrices, membres et formes moulés.
Cassandre est fascinée par lumière, réflexions, transparences, Damien aime à penser un corps hybridé et ici métamorphosé par une hypothétique capacité d'ubiquité mais la recherche principale a porté sur la matérialité de ces réflexions. La transparence de la résine est venue lier les pratiques en apportant une persistance à ces glissements pluriels.

*Phénomène dans lequel deux particules forment un système lié et dont l'état de l'une prendra la même valeur que l'autre quelle que soit la distance qui les sépare

Cassandre Lecocq née en 2001, vit et étudie à Montpellier (34)
Mon travail questionne la perception à travers le point de vue d'un spectateur/ observateur. Je lui partage une représentation du monde qui peut être échantillonnée, saturée, microscopique. Ces expérimentations sont autant de tentatives à montrer le monde sous un angle différent, celui de l'abstraction par la perte de repère et l'activation de l'imaginaire. Pour ce faire, j'expérimente l'image et son support de manière empirique en considérant la lumière de la vidéo-projection comme un médium en soi.
Damien Huguenin-Virchaux né en 1997, vit et étudie à Montpellier (34)
Technophile - Entouré dès l'enfance par des outils technologiques - Constant usage d'un ordinateur portable - Mange avec lui, bouge avec lui, parle avec lui.
Mes travaux présentent des hybridations entre le vivant et des objets ou outils technologiques, des mutations de la machine et du corps. Ce qui a été matérialisé de l'espace physique vers l'espace virtuel, peut être à nouveau matérialisé vers l'espace physique.
Le binôme s'est formé à l'occasion de la résidence à l'Espace o25rjj pour cette création, les artistes sont en dernière année d'études à MO.CO. ESBA Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier.

Oeuvre produite dans le cadre d'une résidence à l'Espace o25rjj en partenariat avec Echangeur22 Résidence d'artistes à St Laurent des Arbres.

Lien sur la page de la résidence



Jihane KHÉLIF

Jeune et Jolie
Technique mixte sur bâche 190 x 250 cm
oeuvre exposée sur la F.L.A.C. du 8 octobre au 5 novembre 2023
visible de l'espace public

L'oeuvre a été créée et produite dans le cadre d'une résidence de l'artiste à l'Espace o25rjj.
Elle a été réalisée pour la F.L.A.C. en lien avec la mobilisation pour la lutte contre le cancer du sein.
Lien sur la page de résidence

Pour cet octobre rose, Jihane Khélif a choisi d’intervenir sur une ancienne photographie puisée dans l'un de ses précieux albums de famille.

La scène se passe dans les années 60. 4 femmes, devant un salon de coiffure, posent devant l’objectif de l’appareil photo.
L’image témoigne d’un temps passé,  leur coiffure, leur tenue, leur pose, la lumière particulière, les tons jaunis…

L’effacement de certaines parties, le flou, évoquent le souvenir qui s'estompe avec le temps.  Semble régner un bonheur nostalgique.

Pourtant,  certains signes dans la picturalité du tableau  viennent entacher cet apparent moment de plénitude. La matérialité de la peinture, les craquelures, les coulures, la spontanéité de la touche font rupture avec le calme d’une image photographique en aplat. Aussi,  semble sourdre une tragédie à venir.  De la schizophrénie pour l’une de ces jeunes et jolies filles ? Mais laquelle pourrait en être atteinte ?  La maladie n’est pas identifiable mais elle est probablement déjà ancrée. Elle est sournoise, presque invisible mais en état de latence,  à l’instar de certains cancers imperceptibles de l’extérieur. Ainsi,  certaines parties de l’image sont vernies et uniquement visibles d’un point de vue particulier, mis en relief par la lumière. Comme dans une anamorphose : l’invisible est alors rendu visible.

Ces 4 coiffeuses semblent constituer un bloc face à la maladie, elles évoquent le girl power, la volonté de se battre et de proposer des soins capillaires ou des perruques à toutes celles qui souffrent de perdre leurs cheveux après leur chimiothérapie.

Un aller-retour se fait avec notre présent, l’œuvre étant exposée sur la même façade que le salon de coiffure voisin.

Jihane Khélif
Née en 1982 à Nogent sur Marne, Jihane Khélif grandit à Marseille et y fréquente dès son plus jeune âge l’annexe de l’école des Beaux-Arts. Elle y développera sa passion pour le dessin et la peinture,  puis poursuivra son parcours artistique à la Faculté de Lettres et Arts d’Aix-Marseille. En 2004 et 2013, elle réussit les concours du Capes et de l’Agrégation d’Arts Plastiques qui lui permettront d’enseigner et s’installe à Narbonne où elle continue ses recherches plastiques dans son atelier.

Site de l ’artiste



Clémentine CARSBERG

Le dedans au devant
Impression sur bâche 190 x 250 cm
oeuvre exposée sur la F.L.A.C. du 16 juin au 18 septembre 2023
visible de l'espace public

Notice d'oeuvre : Du sol privé au mur exposé, du sol d'usage, au mur « terrain de jeu » de la bâche de la F.L.A.C., le mouvement et le changement d'échelle du carreau de ciment de l'entrée de l'Espace o25rjj, passe de son lieu d'origine intérieur (au sol, horizontal) ; en façade, dans l'espace public (extérieur, vertical).

Dans la suite matérielle des mosaïques, les carreaux de ciment font partie de l'histoire de la décoration intérieure, sur cette frise du « comment habiter ? ». Ils sont « de la couleur dans la maison ».

Le motif répétitif, l'évolution de ces ornements et représentations, peuvent être au cœur de cette rencontre entre la Villa Loupian du Musée archéologique et l'Espace o25rjj, tout autant que les histoires de modifications architecturales et d'usages de lieux, les différentes strates et superpositions emmêlées.


Cette oeuvre s'intègre au parcours-expositions entre Musée gallo-romain Villa Loupian et l'Espace o25rjj où l'artiste a résidé pour la conception et la réalisation de son exposition en partenariat avec la Région Occitanie et Sète Agglopôle Méditerranée.
Lien sur la résidence

L'exposition "Pour Mémoire, une conversation entre conservations" de Clémentine Carsberg
sera à voir du 16 juin au 18 septembre 2023
au Musée gallo-romain Villa Loupian.
Livret d'exposition | voir les conditions d'accès sur le site web


Clémentine Carsberg
Née en 1981,dans le Gard, l’artiste vit et travaille à Marseille (13 - France).
Diplômée en 2004 de l’ESAD Marseille‐Méditerranée, elle réalise des œuvres conçues pour les sites qui les accueillent. Une forme de dialogue avec l’existant et son pouvoir d’évocations, enquêtant sur le quotidien de la disparition.
pour en savoir plus sur l'artiste



Hervé MOLLA

Le Portrait d'Augustine Lefèbvre
Impression sur bâche 190 x 250 cm

oeuvre augmentée exposée sur la F.L.A.C. du 16 avril au 14 mai 2023
visible de l'espace public

Scanner l'oeuvre de votre écran pour accéder à "La mère" d'Augustine Lefèbvre

Notice d'oeuvre : La création d’une œuvre pour la F.L.A.C. (Façade locale d’art contemporain), cohérente (et d’abord plastiquement) avec l’installation dans les espaces intérieurs de mes collages d’onglets associés à mes tableaux collectés, me posait une difficulté longtemps irrésolue.
Et si la résolution a pris jour un beau jour, ce n’est ni « la faute à Voltaire », « la faute à Rousseau » ; mais c’est un peu celle d’Olympe de Gouges.
Et de Marie Gautier.
Et si faute il y a.
A Loupian, chacun sait qui est Olympe de Gouges depuis qu’un établissement d’enseignement en porte le nom.

Marie Gautier (1867-1960) est la fille d’Armand Gautier, « le peintre des bonnes sœurs », et l’épouse du peintre orientaliste Louis Ferdinand Antoni. Fille et épouse, l’artiste est (ou devrait être) surtout connue pour sa contribution au japonisme.
Récemment, à la faveur de la vente publique d’un reliquat de fonds d’atelier du couple Gautier / Antoni, j’ai pu acquérir un petit dessin (18 x 14 cm) au graphite sur papier sépia, signé de l’artiste et daté « 17 février 93 ». Il a donc 130 ans maintenant et, de ce fait, il a été réalisé dans un temps plus proche de la Terreur que du « soft power » d’aujourd’hui.
Il se trouvait présenté sous verre dans un montage de fortune, vraisemblablement de l’époque du dessin, et qui nécessitait impérieusement d’être remplacé.
Sur le carton de montage, visibles de l’extérieur, des inscriptions à l’encre bleue de la main de Marie Gautier, factuelles et parfaitement lisibles ; d’autres caviardées, avec des traces d’arrachement d’ancienne étiquette.
Au verso de ce carton de fond (à l’intérieur du montage, et donc invisible sans ouvrir ce dernier), au crayon de graphite et d’une écriture parfaitement reconnaissable maintenant, cette inscription qui confirme notre intuition : « Ma mère ».
Eh oui : Marie Gautier n’avait pas eu seulement un père et un mari. Elle avait eu une mère...
Cette mère s’appelle Augustine Lefèbvre (Un texte faisant état de mes recherches sera proposée au public, non sans lui réserver certaines surprises dans le cadre de l'exposition "Daprès Elles" visible dans l'Espace o25rjj jusqu'au 30 avril aux heures de visites de l'exposition et jusqu'au 14 mai 2023 sur rendez-vous).

Ce portrait n’avait donc jamais quitté Marie Gautier. A priori, « hors champ artistique » pourrait-on dire, il n’était pas destiné à être montré. Pourtant, cette inscription ?
Cachée, mais qui s’adresse nécessairement à un tiers...

On pense à ces images pieuses que Rosalba Carriera glissait dans les montages de ses pastels et qui sont demeurées ignorées jusqu’à nos jours.

Depuis le portrait jusqu’à son image.

De ce nom, « Ma mère », présent mais caché (et encore, cette épigraphie ne restitue-t-il qu’un fragment d’identité !), l’œuvre conçue pour la Flac entend s’inspirer.

Pour cela, un tirage numérique sur bâche (procédé habituel à la F.L.A.C.) d’un imposant code QR — que l’on trouve désormais au sein des musées les plus prestigieux et en regard des œuvres les plus célèbres auprès desquelles il se pose en médiateur.

Tout comme au musée, ce code QR sur bâche a d’abord vocation utilitaire : renvoyer à une image de l’objet — alors même que ce dernier est présent physiquement : en l’occurrence l’original du portrait d’Augustine Lefèbvre par Marie Gautier, accroché à l’intérieur de l’Espace o25rjj, visible dans le cadre de l'exposition "Daprès Elles" visible jusqu'au 30 avril puis sur rendez-vous — en même temps qu’apporter un enrichissement à cette image.

Surtout, ce code QR est constitué d’un « sampling » du portrait originel : même gamme chromatique et « des carrés dans un carré » ; rejoignant en cela mon travail habituel.
Cette œuvre sur bâche dans l’espace physique, en association avec le processus qu’il génère dans l’espace virtuel, conçue d’après le dessin, « Ma mère », par Marie Gautier, peut légitiment s’intituler
« Le Portrait d’Augustine Lefèbvre ».

Car on ne peut pas ne pas nommer la mère ! Hervé Molla fecit

"Le portrait d'Augustine Lefèbvre" s'est inscrite dans le cadre de l'exposition personnelle de l'artiste
"D'après Elles"
à l'intérieur de l'Espace o25rjj visible du 16 au 30 avril 2023
ouverture les vendredi,samedi, dimanche de 15h à 19h

lien pour en savoir plus sur l'exposition

Hervé Molla

Né à Ténès,  Algérie, en 1954, Hervé Molla se partage depuis 2018 entre Agde et le département de la Creuse. Il a étudié essentiellement l'histoire et l'histoire de l'art, d'abord à Tours. Il a beaucoup voyagé,  longtemps vécu à Paris et en Bourgogne. Depuis une trentaine d'années et d'une manière générale il mène un travail plastique sur les notions de Séparation / Réunion, indépendamment des questions de taille et de médium. Malgré cette assez longue pratique, le terme de « professionnel » lui fait horreur ; aussi se revendique-t-il un amateur — c'est-à-dire, étymologiquement, « celui qui aime ». Sa rencontre avec Pascale Ciapp date des premières éditions de la biennale européenne d'art contemporain de Nîmes, au tout début des années 2000. En balance avec de nombreuses expositions de groupe où il prend plaisir à confronter sa pratique au contexte proposé, son accrochage/installation « D'après Elles » à l'Espace o25rjj est sa première exposition personnelle depuis celle,  en 2005, à Mainz, Allemagne, « Die Fauves aus Burgund »,

Parallèlement, il a longtemps mené des actions de commissariat artistique en Bourgogne au profit de collectivités territoriales (« Au Tan l'événement » à Sens , expositions des Artistes contemporains icaunais dans différents sites patrimoniaux du département de l'Yonne) ou de structures privées (La Galerie épatante, Joigny), Enfin, Hervé Molla a été le créateur et l'un des animateurs, entre 2007 et 2009 à Joigny, du café tiers-lieu Le Jean, Café d'Art & d'Idées / Kfédarédidé.

Site de l’artiste



Maéva CROISSANT

IL M'A DIT
Impression sur bâche 190 x 250 cm

oeuvre exposée sur la F.L.A.C. du 12 février au 13 mars 2023
visible de l'espace public

Ce que vous voyez sur la FLAC est un point de départ.

Ce que vous voyez sur la FLAC est une tentative.
Ce que vous voyez sur la FLAC est une image.
Ce que vous voyez sur la FLAC est une envie.
Ce que vous voyez sur la FLAC est un geste.
Ce que vous voyez sur la FLAC est un focus.
Ce que vous voyez sur la FLAC est un objet.
Ce que vous voyez sur la FLAC est instinctif.
Ce que vous voyez sur la FLAC n’est pas définitif.                                                     
Ce que vous voyez sur la FLAC est la ‘trace’ visible d’une expérience passée.

« La trace est un élément central à la survie et à la mémoire de l’action. Elle incarne, à elle seule, un travail de recherche et de création.»

Captation d’un instant pendant lequel je mettais à l’épreuve, mon corps et sa mémoire en l’exposant à la difficulté de la rencontre, cette photographie fait acte d’une étude exploratoire entre corps/objet/espace, lors d’une résidence de création réalisée en janvier dernier.

Me questionnant sur _ce_qui_subsite_ de la post-performance, j’ai décidé de sélectionner et de transformer ici huit de mes textes (publiés aux éditions Les Murmurations - 2023), en un objet/matériaux/livre conçu pour être performer : il devient déchirable, ‘tatouable', tournable. 

Levier de réflexion sur la position physique _souvent solitaire_ du corps face à la lecture et recherche sur la réalité manifeste de l’action décrire elle-même, cet objet _matière de mémoire_ dévient : objet naît De la performance, objet pensé POUR la performance, objet activé PAR la performance.

Le Parasite et autres lectures-performances _où le matériau du livre est le matériau des performances dont il est la trace_ est le point pivot de cette recherche au long court :
« TRACE _ La trace en performance : ré-investie et ré-activée pour de nouvelles formes expérimentatives. »

Persuadée que les mots sont mouvements, je les interroge :
. De quelle manière naissent-ils ?
. Quels gestes se dégagent de l’objet ?
. De quelle façon amènent-ils le langage écrit et/ou parlé ?
. Comment le geste _vécu et travaillé dans son rapport primal_peut-il cohabiter  avec les mots (qui par définition « constituent une unité porteuse de signification ») ?

Ce que vous voyez sur la FLAC est un point de départ.
Ce que vous voyez sur la FLAC est une ficelle déjà tirée,

me permettant d’envisager cet espace/temps comme endroit de la lutte, douce et forte, s’articulant autour de cette ‘notion_image’ qu’est La Rencontre.

Le but ici, est bel et bien d'éprouver l'objet dans sa relation au corps, d'en ressentir les conséquences, les moments de doutes, de flottements et d'instabilité propre à la recherche elle-même...

Lien pour en savoir plus sur la résidence

Maéva Croissant
L'artiste est performeuse, plasticienne et poète.
Née à Nîmes en 1992, elle vit et travaille en Nouvelle Aquitaine. Après avoir arrêté l'école jeune, elle décide de les reprendre et suit des études à l’École Supérieur d'Art d'Avignon où elle obtient son DNAP et son DNSEP en 2016. Ensuite, elle part faire un séjour à l'Ecole Supérieur des Arts Visuels de La Cambre où elle participe à l'option performance auprès d'Antoine Pickels, où elle pousse ses réflexions sur le corps. Elle collabore avec des artistes comme Lucille Calmel Annie Abrahams avec lesquelles une liaison toute particulière se forme. Elle rencontre Anne Dreyfus, directrice du Générateur à Gentilly, qui lui donne l'opportunité de créer à l'occasion des Salons de FRASQ ,rencontre de la performance, en 2013, 2014 et 2019…

site de l'artiste



Benoit DAURIAC

Langue géographique
Impression sur bâche 190 x 250 cm

oeuvre exposée sur la F.L.A.C. du 18 novembre au 30 décembre 2022
visible de l'espace public

À la suite d’un travail d’écriture en vue de ma résidence de recherche et de création à l’Espace o25rjj ; des mots, des phrases, des sons, des images de différentes natures et registres se sont succédés parmi lesquels : Grau-Gruau, Langue-Lagune-La lune, Bouche-bouillie, ou encore à qui sont ces cheveux ?
Outre un travail de recherche plus global fait pendant la résidence, j’ai pensé production à exposer sur la F.L.A.C. J’ai très vite considéré cet espace d’exposition comme un point de bascule entre un dedans et un dehors, un point de rencontre, un point de retournement, une zone de contact.
Un désir un peu fou ? De la magie ? En tentant de faire coexister dans une image plusieurs lignes d’actions et plusieurs lignes de durées Simultanément. 2 d’entre elles se sont rapidement imposées : la langue et donc par ricochet ma langue, ma langue géographique aussi connue sous le nom de Glossite exfoliatrice marginée, qui constitue de fait une singularité propre et dessine une sorte de carte, de territoire ; et la lagune, la langue de sable, le cordon littoral, l’eau…
J’ai alors décidé de photographier ma langue géographique et d’altérer l’image par un procédé déjà expérimenté dans mon travail : L’impression à jet d’encre sur papier format A4 avec mon imprimante maison, et en utilisant une cartouche d’encre en entier, jusqu’à épuisement de ladite encre, et de me laisser la possibilité de choisir celle qui m’intéresse le plus, qui ouvre un espace insoupçonné, faisant basculer du dedans au dehors, de in à ex et inversement. J’ai ensuite poursuivi ces opérations d’altérations avec un logiciel amateur, basique, donc forcément maladroit. Volonté d’être dans un rapport au bricolé et face à l’absence de savoir.
La lettre U très présente, phonétiquement, graphiquement, un signe, m’apparue comme une évidence. Récurrente dans les mots, les phrases, elle s’est faite image mais pas seulement : c’est aussi sur le bout de la langue, le rapport au langage ou encore une singularité comme le « Christell coiff » que j’imagine en « Christell coiff-u-re ». C’est aussi une manière de tenir ensemble, de pincer, ce qui est de l’ordre du local et ce qui est de l’ordre du global, toutes les perspectives et toutes les durées en même temps. Une gage-ure !

lien sur la page de résidence

Benoit Dauriac
Né à Limoges en 1971, Benoit Dauriac vit et travaille à Saint-Sériès dans l’Hérault. il est diplômé de l’école d’Architecture du Languedoc Roussillon. Autoproclamé artiste l’été 2008, depuis il travaille. Cette pratique d'atelier nécessite aujourd’hui une confrontation à l'espace d'exposition, prolongement naturel de son activité et validation d'un parcours personnel. C’est aussi un désir. Benoit Dauriac est autodidacte.
Il a eu l’occasion d’exposer « en amateur » à la galerie Saint-Ravy à Montpellier en 2000, et lors de la manifestation « jardins publics/jardins privés » chez Aldébaran à Castries dans l’Hérault en 2006. Parallèlement il a enseigné 20 ans en arts appliqués section Design d’Espace à l’ESMA Montpellier et Toulouse, et 2 ans à l’école des beaux-arts de Sète dans le cadre de l’option art/architecture.

site de l'artiste

 



Collectif SOMMES

La Chambre bleue
Impression sur bâche 165 x 250 cm

 

oeuvre exposée sur la F.L.A.C. du 17 juin au 30 septembre 2022
Visible 24h/24h

L'enjeu initial de la F.L.A.C. est d'afficher une image imprimée sur bâche dans l'espace public, sur la façade d'un habitat privé, dans une rue du village.
« La chambre bleue » est une caisse en plastique vue du dessus, au fond de laquelle un tas de petites fixations de bricolage sont éparpillées et forment une sorte de all-over.
L'effet de perspective peut donner l'impression de creuser le mur de la façade, de percer l'espace du privé.
Ce fatras du bricoleur semble anodin pourtant chacun d'entre nous connaissons ce genre d'espace où viennent s'entasser des strates de petits riens qui deviennent de vrais trésors le moment venu.
« La chambre bleue » illustre une forme d'archéologie du quotidien.
Tous ces éléments sont des « entremetteurs ». Ils entremettent les choses entre elles, ils créent un lien adéquat. Ils apportent des solutions. Dans cette boîte ils sont comme en attente de nos petits arrangements avec le réel.
Ces éléments font aussi le lien avec les sculptures exposées au Musée gallo-romain Villa Loupian que les artistes ont produites dans le cadre d'une résidence à l'Espace o25rjj en partenariat avec la Région Occitanie, Sète Agglopôle Méditerranée et l’Atelier La Réplique, St Aunès (34).
Lien sur la résidence

L'exposition FOUIR du Collectif SOMMES est à voir du 17 juin au 6 novembre 2022 au Musée gallo-romain Villa Loupian.
Lien du livret d'exposition
►Visites au musée : voir les conditions d'accès sur le site web RD 158 E4, Loupian (34)
Demandes d'infos : villaloupian@agglopole.fr / 04 67 18 68 18

Le Collectif SOMMES travaille ensemble depuis 2008.
Notre travail se développe de manière aléatoire, au hasard de rencontres, de déplacements.
Les médiums sont variés: photographie, vidéo, installation, interventions dans l’espace public. Depuis 2020 nous développons la pratique de la céramique.
Notre attention se porte sur des événements qui semblent sans importance, pourtant il s’agit toujours d’infiltrer le quotidien par de légers dérèglements pour activer d’autres questionnements, perturber nos repères, donner une portée singulière à des actions anodines. Nous intervenons sur le réel comme deux clandestins.
Notre attention se porte sur le réel le plus banal, sur tout ce qui est à notre portée. Le monde devient un univers de signes à déchiffrer et à activer en permanence. Ce réseau de codes, d’indices, de repères qui conditionnent notre rapport aux réels devient alors une sorte de scène où les règles du jeu sont à réinventer constamment. Deux simples usagers de ce paysage, deux anonymes de plus, flâneurs et cueilleurs.

Véronique Thuillier, née en 1972 a enseigné les arts plastiques en collège de 2003 à 2020. Elle développe la création céramique depuis septembre 2020.
Jean-Marc Demay, né en 1972 enseigne les arts plastiques en collège depuis 1998.

En savoir plus sur le Collectif SOMMES



Lenka KLODOVA

News : mon corps veut faire partie du champ de bataille
Impression sur bâche 190 x 250 cm

oeuvre exposée sur la F.L.A.C. du 20 avril au 15 mai 2022
Visible 24h/24h

“Nous sommes tous des Ukrainiens” dit le Président Volodymyr Zelenski
Dans la guerre injuste de la Russie contre l'Ukraine, je ne peux qu'écouter les informations. Ces  informations me touchent directement,  physiquement. J'essaie d'appliquer une peinture sur mon corps selon la technique du bodypainting pour en retranscrire les effets physiques et exprimer comment l'événement m’affecte. Cela fait aussi de mon corps un acteur du conflit. Je vis cette guerre dans le rôle d'une toile sur laquelle les nouvelles de la guerre sont projetées.

Dans le cadre de ma résidence à l'Espace o25rjj, j'ai écouté pendant 6 jours, du 3 au 8 mars 2022, pendant une heure les informations spéciales sur la guerre diffusées chaque matin par la Radio tchèque et son rédacteur en chef , Jan Pokorny.
Pendant l’écoute, j'ai capturé les nouvelles et les reportages sous la forme d'une peinture corporelle. Une heure plus tard, quand j'avais rempli toute la zone accessible de mon corps, je me suis allongée sur du papier pour y imprimer les peintures. J'ai ainsi créé 6 tirages qui me serviront de matériau de base pour en faire une publication unique. J'ai également pris des photographies de mon corps peint et je l'ai filmé.
Le projet a été de décliner ce projet sous plusieurs formes. Lors de l’évènement Art Performance organisé par l’Espace o25rjj, j'ai exposé dans la chapelle Saint-Hippolyte les tirages complets dans le style des Toiles de Turin et l'une des vidéos enregistrées a été projetée dans l’Espace o25rjj.
Pour l’oeuvre exposée sur la F.L.A.C., j'utilise des fragments de mes photographies comme photos de reportage en double page d‘un journal stylisé. Le texte du journal est constistué de la retranscription d'un reportage en ligne de la Radio tchèque.

oeuvre produite dans le cadre d'une résidence à l'Espace o25rjj soutenue en autre par la Région Occitanie
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Lenka Klodova
Née en 1969 à Opava (République Tchèque), Lenka Klodova a étudié à l'Académie des Arts, de l'Architecture et du Design /AAAD/ à Prague. Étant à l'origine sculpteure, elle explore différents médias et préfère la ligne de création conceptuelle – photographie, installation, performance pour ses créations artistiques. Ses recherches sont axées sur la présentation visuelle des relations humaines et sur la relation entre l'art, l'expérience sexuelle humaine/spécialement féminine et la pornographie. Elle a reçu un doctorat pour sa recherche artistique sur un magazine pornographique pour femmes. Depuis 2010, elle est responsable du Studio of Body Design à la Faculté des Beaux-Arts de l'Université de technologie de Brno. Son sujet académique et artistique de prédilection est désormais la nudité humaine d'un côté, comme état corporel très naturel et de l'autre, comme un geste très politique. Récemment elle a été publiée, son livre « Naked Situations » – un guide des principaux moments de nus dans la société contemporaine et aussi un catalogue de ses œuvres sur la nudité. Elle dirige le FNAF Festival, Festival Naked Art Form à Prague – une plate-forme expérimentale pour tester la compréhension de la nudité dans l'art de la performance et en sciences humaines.index

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https://www.facebook.com/profile.php?id=100013640049682
https://www.facebook.com/Festival-of-naked-forms-1180951141980368
https://plato-ostrava.cz/en/Vystavy/2021/Lenka-Klodova-Kozenka-A-Jine-Imitace

 



Maite SOLER

Échantillon
Technique mixte sur bâche recyclée 190 x 250 cm

oeuvre exposée sur la F.L.A.C. du 5 février au 6 mars 2022
Visible 24h/24h

Ce petit échantillon m'a permis de désacraliser la taille des difficultés, et laisser ma créativité se déployer dans un espace de jeu, plus léger que d'habitude.  C'est juste un échantillon, j'en ferai plein d'autres !
Le mot “échantillon” est une stratégie pour me libérer du poids que génèrent trois challenges du moment : mon aversion du rose, ma peur du grand et comment intégrer d'avantage le geste et le corps.

Cet échantillon s'inscrit dans ma démarche d'aller là où je ne suis pas encore. À la FRONTIÈRE de moi-même, où je n'ai pas pied, où les choses basculent, où je me suis poussée à me réinventer.
Élargir mes limites. J'accepte de ne pas savoir tout à fait d'où viennent les envies, les inhibitions, les ambivalences… les repentirs... mais j'essaye de les INTÉGRER, tout comme j'aime faire CONVERGER dans mon processus de travail les petits trésors que j'ai trouvés dans la rue ou les restes de la maison ou du corps. Je ne maîtrise pas, je découvre. Quand je me sens perdue je change de direction, je triture l'étape précédente, je recycle les vestiges, la rupture comme une solution de continuité. Je multiplie les expériences en travaillant simultanément sur beaucoup de pièces, pour REBONDIR sans cesse. Tout cela me permet d'échapper à moi-même, à mes peurs et limitations pour voir ce qui émerge, ce qui m'échappe inconsciemment, ce qui me touche. J'observe tout ça de près, avec curiosité. Ne pas chercher du sens…

œuvre produite dans le cadre d'une résidence à l'Espace o25rjj
Lien sur la résidence

Maite Soler
Née à Barcelone en 1979, l ’artiste vit et travaille à Sète (34).
Durant son enfance, Maite Soler oscille entre la pratique des arts plastiques dans des ateliers, et le kung-fu coréen qu'elle mène jusqu'à la ceinture noire. Elle réalise, par la suite, une maîtrise en sport à Barcelone, suivi d'une spécialisation en danse contemporaine à Montpellier et obtient le diplôme de l'École des Beaux-arts de Versailles quelques années plus tard, après avoir séjourné au Chili. Elle revient vers la danse avec la pratique du butoh et commence à performer dans des galeries. Elle crée ensuite des pièces solo avec sa compagnie « la main qui danse », réalise quelques courts-métrages et continue de multiplier les expériences créatives en y reliant souvent le corps.

en savoir plus sur le travail de l'artiste avec ces liens : la main qui danse et Maite Soler




Agathe SIFFERT

70 %
Impression sur bâche 190 x 240 cm

oeuvre exposée sur la F.L.A.C. du 19 novembre au 19 décembre 2021
Visible 24h/24h

Une exposition à l'intéreure a été ouverte jusqu'au 28 novembre 2021 à voir avec ce lien

70% des espèces d'oiseaux marins ont disparu depuis l'ère pré-industrielle. C'est cette constatation qui a donné naissance à ce projet pour l ’Espace o25rjj.

À la base du projet, cinq sons numériques ressemblant à des bruits d'insectes et d'oiseaux ont été conçus.
Ces expérimentations sonores construites par biomimétisme ont toutes été fabriquées artificiellement grâce à des données informatiques.

Le paysage visible sur la F.L.A.C. a été généré à partir de ces sons. Grâce à un procédé numérique issu du jeu vidéo, les fréquences sonores ont bâtit des montagnes, des lacs et des roches.
L'image exposée est le résultat de cette transposition numérique.
Cliquez sur ce lien pour découvrir le paysage sonore de 70% d'Agathe Siffert

L'œuvre a été produite dans le cadre d'une résidence à l'Espace o25rjj.
Lien sur le projet de résidence

Agathe Siffert née en 1996, vit et travaille à Mulhouse (68)
Elle est une plasticienne audio-visuelle diplômée de la Haute Ecole des Arts du Rhin. Sa pratique s'articule autour des jeux vidéo et des espaces numériques. Elle s’intéresse notamment aux paysages vidéo-ludiques et à notre façon de les expérimenter. 
Ses productions multimédias prennent la forme d'installations, de compositions sonores, d'espaces virtuels ou encore d'impressions numériques. Les matériaux qui serviront à la conception de ses pièces sont souvent des données informatiques récupérées dans divers programmes et jeux vidéo. Elle génère des formes, des paysages et des sons en convertissant ces données en une représentation sonore ou visuelle grâce à divers logiciels.

en savoir plus sur l'artiste :
Agathe Siffert | Portofolio



Bruno MERCET

DEMI TOUR
installation d'oeuvres peintes (dimensions variables)

oeuvre exposée sur la F.L.A.C. du 19 juin au 27 septembre 2021
Visible 24h/24h

Au vu des allers-retours effectués sur mes œuvres exposées au musée gallo-romain Villa Loupian dans le cadre de mon exposition personnelle ROMAIN GALLO, je me devais pour intervenir sur la F.L.A.C. de trouver un moyen de continuer dans cette voie de détournement et qui plus est domitienne !
J’ai pensé à la circulation du public entre les deux sites, la circulation des véhicules entre le centre- ville et la périphérie loupianaise plus rurale.
D’allers-retours en demi-tours, je visualisais d’emblée le virage à prendre qui ressemble à un U inversé faisant directement le lien avec mon œuvre, SUPER croix de U, exposée dans la salle des mosaïques du musée. Revisitant une fois de plus les outils de signalétique, je renomme la rue en utilisant le personnage fictif mégalomane de ROMAIN GALLO qui impose tout l’été son boulevard près de la place de la république avec l’idée d’un possible aller-retour au sens propre comme au sens figuré. C’est en dessinant le panneau jaune et noir de DEMI TOUR que j’ai voulu tordre le cou à ce U inversé en le transformant avec un nœud de Salomon (ou nœud gordien) présent sur les mosaïques dans la Villa. Comme dans un tour de passe-passe, je détourne l’image du panneau pour donner une composition insolite.
Du dessin à la peinture, je convoque et assume cette démarche traditionnelle pour conserver volontairement une certaine imperfection liée au passage du pinceau par opposition à toute technique d’impression numérique. J’ai trouvé amusant d’installer ce décor(um) aux dimensions improbables en plein cœur de Loupian venant troubler frontalement notre vision dans un mélange de références gallo romaines et d’images de notre quotidien contemporain.

Cette oeuvre s'inscrit dans le cadre de l'exposition
ROMAIN GALLO
de Bruno Mercet à voir pendant la même période au Musée gallo-romain Villa Loupian
Livret d'exposition

►Visites au musée : voir les conditions d'accès sur le site web RD 158 E4, Loupian (34)
Demandes d'infos : villaloupian@agglopole.fr / 04 67 18 68 18

Les oeuvres ont été produites dans le cadre d'une résidence à l'Espace o25rjj en partenariat avec la Région Occitanie et Sète Agglopôle Méditerranée.
+ d'infos sur la résidence

Bruno Mercet est né en 1975, il vit et travaille à Millau. À la fois dessinateur, peintre et performeur, il explore aussi la photographie et la vidéo. Son travail, entre rigueur et spontanéité, questionne le rapport à l’objet dans sa dimension plastique, poétique et dérisoire.
En savoir plus sur l’artiste facebook.com/bruno.mercet



Jean FÉLIX

Genre indéfini, genre infini
Impression sur bâche 190 x 250 cm

Oeuvre exposée sur la F.L.A.C. du 24 avril au 23 mai 2021
Visible 24h/24h


J'ai conçu et réalisé pendant ma résidence à l'Espace o25rjj, un drapeau revendicatif du droit à la différence.
Il concrétise ma lutte pour s'opposer à la norme exclusive d'un genre défini et restrictif.
La forme de la jupe, stylisée en trapèze devient un symbole.
Symbole récurrent dans mon travail de l'homme en jupe.

J'érige sur mon drapeau ce double symbole-jupe, ma dualité :
Le fond azur représente le monde,
La jupe rose est l'élément revendicatif de ma différence.
Pour les nazis, le triangle noir stigmatisait les asociaux, artistes et travestis.
Quant aux rectangles gris-acier, ils dessinent les jambes stylisées.

Parcourant les rues de Loupian, travesti-militant, porte-drapeau de la différence, ici rue de la Brèche, je monte à l'assaut des préjugés.

Jean Félix est né en 1960, diplômé de l'ENSAAMA Olivier de Serres, section Esthétique Industrielle, il vit et travaille à St Jean de la Blaquière (34).
L'artiste est photographe, dessinateur et pratique la performance de genre par le travestissement. Ses photographies sont essentiellement des autoportraits en travesti. Il travaille sur les thématiques globales de l'identité genrée et de l'homophobie.

"J'effectue un travail sur le regard. Je m'intéresse à la perception de l'autre. Comment l'autre perçoit-il ce qui l'entoure ? Déjouer la force de la norme, se parer d'artifices, essayer d'introduire des éléments perturbateurs, ne pas s'adapter à l'attente de l'autre, telles pourraient être quelques pistes de mon travail.
Grâce à mes performances, en particulier la pratique du travestisme, j'étudie les réactions provoquées et récolte du matériel pour mes pièces : photographies, écrits sous formes de listes de commentaires, etc... J'ai effectué un travail qui consistait à broder sur les jupes que j'ai portées les commentaires engrangés."

Le travail de Jean Félix a été présenté en France, Australie, Nouvelle-Zélande, Sénégal, performances réalisées en France, Espagne, Portugal, Suède, Allemagne et Royaume-Uni.

L'œuvre a été produite dans le cadre d'une résidence à l'Espace o25rjj.
Lien sur le projet de résidence

En savoir plus sur l'artiste



Barbara LE BÉGUEC-FRIEDMAN

Laisser couler
Impression sur bâche 190 x 250 cm

Oeuvre exposée sur la F.L.A.C. du 21 février au 21 mars 2021
Visible 24h/24h
Dimanche 21 février de 11h à 14h | Rencontre avec l'artiste
(en images avec ce lien)

"Vers le dépouillement du geste et le besoin de revenir à un certain minimalisme, une sorte de poésie du "presque rien", de l'infime..."

Cette œuvre est directement issue de mes recherches pendant ma résidence à l'Espace o25rjj. Lien sur le projet de résidence

"Laisser couler" est une photo action, elle fait partie d'une série de travaux sur la notion de "Prendre le temps".

La contemplation est apparue comme un aspect presque inhérent à l'intention de m'approprier le temps et le lieu. Une grande partie de ma recherche a donc été dédiée à l'observation.
Durant plusieurs jours mon travail a été de créer des actions à travers lesquelles j'ai essayé de ressentir le temps. De plusieurs manières, j'ai tenté de rendre cette matière un peu plus visible, bruyante, pesante ou palpable... un peu plus concrète.

Après avoir travaillé avec la répétition du geste et le silence, je me suis orientée vers l'écoulement, le temps insaisissable.
"Laisser couler" a été créé en utilisant des objets et matériaux faisant partie du lieu, à travers lesquels j'ai quantifié, porté, regardé des matières s'égrainer en "prenant le temps" au sens propre comme au sens figuré.

Barbara Le Béguec-Friedman est née en 1982, elle est basée à Ponteilla (66)
A travers l'art performance et l'art visuel elle interroge l'idée d'étiquetage et les notions de perméabilité ou d'imperméabilité des boîtes dans lesquelles nous essayons d'évoluer, ce qui l'amène régulièrement à tenter de rendre palpable l'impalpable et visible l'invisible.
Tout en poursuivant ses réflexions, elle travaille depuis 2017 sur l'idée de "la frontière comme point de rencontre".
Son travail a été présenté en France, Ukraine, Mexique, Chili, Serbie, Inde, Chine, Allemagne, Grèce, États-Unis, Pologne, Lituanie, Espagne, Finlande, Hongrie, Italie, Belgique, Portugal...

en savoir plus sur l'artiste



Martine VIALE

Cartographie d'une action
composition de 3 impressions sur bâche (dimensions variables)

Oeuvre exposée sur la F.L.A.C. du 12 décembre au 10 janvier 2021
Visible 24h/24h

Samedi 12 décembre de 17h30 à 20h30
| Rencontre-action avec l'artiste
en image avec ce lien

« Cartographie d'une action » est un projet à long terme 2017-2024, lié au territoire. Cette œuvre fait partie de sa deuxième phase - espaces personnels-espaces partagés, mars 2019- mars 2021.

Dans ma pratique d'art action, je crée des situations éphémères et subtiles, je me sers de l'image principalement pour la transcription de mes actions. L'image constitue souvent l'unique preuve de réalisation des actions.

Ici, j'ai souhaité que ce soit les documents photographiques qui donnent le sens du geste posé et du corps en situation, qu ’ils proposent dans leur composition une trajectoire sensible, une interrelation entre sens, distance, mots, détour, connexion, corps et action.
Ces trois images ont été créées à Perpignan puisque le cadre de ma résidence de recherche à L'Espace o25rjj a été “reconfigurée à distance”.

Mes recherches se sont orientées sur la signification de l'absence dans ma pratique basée sur l'expérience réelle. Ainsi, ce qui devait être issu de déambulations et d'expérimentations intimes dans le village et avec ses habitants, est devenu un travail sur la mémoire d'un territoire déjà visité dans le passé.
Pour traiter de cet espace décalé, je me suis appuyée sur deux pôles très présents dans mon travail, la relation à l'espace intime, ici représentée par un itinéraire fictif cousu dans la paume de ma main ouverte, et la relation à l'espace public.
Mon corps engagé dans un mouvement circulaire peut donner l'impression de tenter de créer à plus grande échelle l'itinéraire fictif introduit par ma main.
En revanche, la troisième image diffère légèrement, par la présence des mots, tout en créant une résonnance avec les deux autres images.
Le choix – bien qu'instinctif - d'installer les trois images dans un mouvement circulaire répond à une nécessité de créer une continuité dans les images, une certaine lecture en boucle qui ramène sans cesse à cet itinéraire fictif.

Cette oeuvre est le fruit d'une "résidence reconfigurée" à l'Espace o25rjj en partenariat avec la Région Occitanie.

Martine Viale est une artiste franco-canadienne vivant à Perpignan. Son travail est basé sur l’art action et s’ancre dans une pratique de la présence qu'elle explore depuis 1999. Évoluant régulièrement dans l’espace public, elle s’intéresse à la perte momentanée de repères et elle utilise l’action comme outil d’analyse de certains conditionnements personnels et sociaux. À travers des stratégies simples et une approche sensible du site, elle questionne notre relation au corps en ces temps de restructuration et d’incertitude. L’artiste est déjà intervenue plusieurs fois pour des actions ponctuelles à l’Espace o25rjj. Ses œuvres ont été présentées dans plusieurs festivals, galeries et contexte in situ internationaux.

En savoir plus sur l'artiste et son projet "Cartographie d'une action"



Mc DE BEYSSAC

# SCAN CARBONE
Impression sur bâche 190 x 250 cm (en façade)

# CHERCHER L'UNION
installation interactive, briques de lignite (sur le balcon en rdc)

2 Oeuvres exposées sur la F.L.A.C. du 24 octobre au 22 novembre 2020
Visible 24h/24h

VERNISSAGE -> dimanche 25 octobre 2020 à 11h30

Ces œuvres sont issues du troisième volet d'un projet de recherche 'Inachevé.e.s' qui s'écrit d'année en année dans le contexte de résidences.
Le troisième volet, Carbone, les Inachevé.e.s chap. III s'est écrit dans la « chaufferie » pendant ma résidence à l'Espace o25rjj dont la restitution a eu lieu les 24 et 25 octobre sous forme d'exposition. Il fait écho au chapitre I « Casser des cailloux à Cayenne, broyer du noir » ou encore à l'installation « Chercher l'union » du chapitre II.

Carbone, les Inachevé.e.s chap. III est une immersion dans un univers de douce pénombre et se confronte à la matière noire : le carbone sous toutes ses formes ; du corps simple au traceur temporel (le carbone 14), du charbon au diamant.

Scan carbone n'est pas une photographie classique, il s'agit d'un bout de charbon scanné dans une chambre noire. L'échelle de l'impression, la focale particulière du scan, la noirceur du cadre plongent le sujet dans une étrange mélancolie, peut-être celle d'une certaine perte.
Chercher l'union propose une installation interactive aux passants. Située entre espace public et privé, elle invite tout à chacun à unir ou à des.unir, à construire ou à des.construire à son gré un mur de briques de lignite qui condamne (ou pas) la fenêtre et le passage du jour.
A la fois liées et indépendantes, ces deux œuvres questionnent le silence des objets, leur absorption complète dans les ténèbres et l'oubli, la partie visible de la disparition et enfin leur mémoire vouée à l'échec.
'Inachevé.e.s' : lien page Facebook

Les oeuvres ont été produite dans le cadre d'une résidence à l'Espace o25rjj en partenariat avec la Région Occitanie.
+ d'infos sur la résidence

Mc de Beyssac, artiste plasticienne, vit et travaille à Saint laurent des Arbres, Gard, Occitanie.
« Après une formation d’architecte DPLG, j’interviens en tant qu’enseignante de dessin à l’école d’architecture de Grenoble et participe au groupe de recherche ‘dessin-chantier’. Je pratique par la suite pendant une dizaine d’année en tant qu’architecte libérale avant de partir vivre à l’étranger pendant plus de onze ans (Japon, Brésil) où commence alors ma pratique artistique en tant que plasticienne.
De retours depuis 2015 dans le sud de la France, j’y poursuis mon travail plastique et crée une résidence artistique : Echangeur22.
Dessins, vidéos, installations nourrissent mes projets essentiellement tournés vers les questions du corps, de l’oubli et de l’obscurité. »

En savoir plus sur l’artiste : www.mcconilhdebeyssac.com

 



Xavier MAKOWSKI

INDULGERE GENIO
Installation 190 x 250 cm
Oeuvre exposée sur la F.L.A.C. du 12 juin au 11 septembre 2020
Visible 24h/24h

"Indulgere genio" est à l’Espace o25rjj, parce que c’est le lieu d’où tout le projet “Otium collecte” a démarré, j’ai souhaité mettre en avant le médium utilisé pour réaliser les ébauches du projet : l'aquarelle, ici agrandie, surdimensionnée, créant un trouble entre le caractère rapide et maladroit de l’esquisse, la fragilité du trait et une certaine monumentalité.
Directement en lien avec l’idée d’otium, mais déplacée dans l’époque actuelle, l’expression latine “indulgere genio” signifie “se donner du bon temps, exprimer son goût propre”. Ici sont repris des éléments plastiques utilisés au musée : la bouée géante, la bâche agricole bleue qui tantôt masque, tantôt révèle, poursuivant à distance ce jeu de « caché / montré » développé dans l’espace muséal et archéologique.
J’aime à penser que le personnage féminin sur la représentation est en train de méditer la phrase de l’écologue américain Aldo Leopold : “La tâche la plus ancienne de l’histoire humaine : vivre sur un bout de terre sans l’abîmer.”

Cette oeuvre s'inscrit dans le cadre de l'exposition
OTIUM COLLECTE
de Xavier Makowski à voir pendant la même période au Musée gallo-romain Villa Loupian
Otium Collecte - Livret d'exposition

►Visites au musée : voir les conditions d'accès sur le site web RD 158 E4, Loupian (34)
Demandes d'infos : villaloupian@agglopole.fr / 04 67 18 68 18

Les oeuvres ont été produite dans le cadre d'une résidence à l'Espace o25rjj en partenariat avec la Région Occitanie et Sète Agglopôle Méditerranée.
+ d'infos sur la résidence

Xavier Makowski est né en 1976. L'artiste a grandi dans le Vaucluse dans un environnement dit “rurbain”, agricole et touristique. Environnement qui s'impose rapidement comme territoire d'observation, mêlant nature et consumérisme. Avec cet arrière-plan, il développe un travail plastique prenant sens dans des installations recourant à divers médiums (objets, photographies, aquarelles…). + d'infos sur l'artiste



Yaryna SHUMSKA

SILENCE
Impression sur bâche 190 x 250 cm
+ 3 impressions papier 40 x 50 cm
Oeuvre exposée du 16 décembre 2019 au 12 janvier 2020
prise d'images ©Barbara Le Béguec-Friedman

« Pendant ma résidence à Loupian, je me suis promenée pour découvrir cette petite ville où je n'ai pas croisé beaucoup de monde dans les rues. Ici, les maisons racontent leurs histoires en silence, il y a des champs, beaucoup de champs autour. Près de l'un d'eux se trouve l'église Sainte Cécile, dont l'un des murs est devenu un lieu, un contexte et une constante emphatique pour le mouvement du vent, qui perturbe le plus le silence ici, ce qui m'a inspiré pour ce travail. »

L'artiste a été accueillie en résidence à l'Espace o25rjj en novembre 2019, ce qui lui a permis d'explorer son travail de recherches en cours "Kilograms of the memory" (Les kilogrammes de la mémoire), une série de performances qui s'appuient sur les histoires de ses souvenirs.
La ville, le lieu, les espaces de résidence, le contexte, la lumière, les objets ont été pour elle de grandes sources d'inspiration. Durant plusieurs jours, Yaryna Shumska a travaillé dans l'atelier sur un objet conçu avec des serviettes en papier blanc et de la colle : c'était un oreiller qui résonne avec la mémoire et comment elle se transforme dans le rêve. Cet oreiller est solide, il a une forme définitive inaltérable qui ne peut changer qu'avec la présence du réel.
"Quand j'étais petite, j'avais un coussin avec des oiseaux dont je rêvais des horreurs." Maintenant, je m'allonge sur un lit rouillé et regarde les oiseaux qui volent dans le ciel infini : c'est le début de la performance que l'artiste a présentée pour la restitution de sa résidence lors d'une rencontre d'art action avec des artistes locaux.
La résidence de Yaryna Shumska s ’est faite en partenariat avec le Border As Meeting point (BAM) de Ponteilla (66) en la personne de Barbara LeBéguec-Friedman, artiste curatrice du lieu.
Plus d'infos sur la résidence

Yaryna Shumska
Est née en 1989 à Lviv (Ukraine) ville ou elle vit et travaille actuellement.
Les mediums qu’elle utilise sont la peinture, la performance, l'installation et la danse. Sa recherche artistique porte sur la présence humaine dans l'espace ; elle s’intéresse particulièrement aux situations qui révèlent une double réalité, une ambiguïté.
Diplômée d'un Master à l'Académie Nationale des Arts de Lviv (Ukraine), elle poursuit actuellement des études doctorales. Boursière du programme "Gaude Polonia" du Ministère de la Culture de Pologne (2013), elle est résidente de l'Université d'Art de Poznan à la Faculté de Sculpture et d'Action Spatiale.
Son travail est présenté au niveau national et international lors d'expositions et de festivals d'Art Performance en Ukraine, Pologne, Ita²lie, Allemagne, Lettonie, Norvège, Espagne, Israël, Japon, Thaïlande et États-Unis.

Lien pour en savoir plus sur l’artiste



Anaïs LELIEVRE

Dans le cadre de
Chantiers / STRATUM
(double exposition)

COQUILLES - démontage/restauration
Impression sur bâche, 190 x 250 cm+ diffusion vidéo
Oeuvre exposée du 28 juin au 22 septembre 2019
sur la F.L.A.C.de l'Espace o25rjj

Chantiers/STRATUM est également à voir au Musée de Site archéologique Gallo-Romain (Villa Loupian)

Livret de l'exposition Chantiers/Stratum

La photographie saisit un moment transitoire de l'installation Coquilles entre son démontage au Centre d'arts Fernand Léger de Port-de-Bouc et la restauration de son élément central pour son déplacement et sa réadaptation dans la Villa Loupian. A la fois fin, suite et renouvellement, elle transcrit l'expérience ambigüe de ce chantier de création : entre déconstruction et réparation, ancrage et projection, habitation et nomadisme, éclatement et continuité.

Le parcours Chantiers

Cette intervention à Loupian participe d'un parcours qui articule plusieurs lieux d'expositions (Centre d'arts et espace urbain de Port-de-Bouc / Cathédrale Saint-Etienne et médiathèque de Cahors / Villa Loupian et espace o25rjj). Par analogie avec des chantiers de construction ou d'archéologie, chaque œuvre s'appréhende comme stratifiée de plusieurs recherches, productions et résidences qui s'imbriquent dans la durée de manière souterraine et donnent à lire en pointillés les mutations d'un même processus.

Le projet de résidence de l'artiste à Loupian est soutenu par la Région Occitanie Méditerrannée
Voir la page du suivi de la résidence

> Suivre le parcours Chantiers : opening-book.com

L'installation Coquilles

Pour aborder la ville de Port-de-Bouc, construite et brisée par l'histoire enfouie des chantiers navals, le point d'entrée fut l'observation de concrétions de coquillages sur des amphores antiques, collection issue de chantiers de fouilles archéologiques sous-marines. Entre éclatement et rassemblement, ce motif dessiné est rétréci et agrandi, fragmenté et composé, jusqu'à devenir un environnement, concentré à l'intérieur du Centre d'arts et dispersé dans la ville. Réactivant les lectures de Bachelard, Valéry et Leroi-Gourhan, ces coquilles sont aussi la recherche d'une écriture erratique, tournant autour de la manière contemporaine d'habiter. Ces dessins d'habitacles brisés viennent se greffer sur les mobiliers jetés par les habitants et récupérés par les encombrants à destination d'un centre d'enfouissement. La F.L.A.C, espace de création sur la façade d'une habitation, en permet la recontextualisation, jouant au plus proche des affinités entre installer et habiter, selon une modalité qui est ici celle de l'éphémère et de la transition.

> Voir la vidéo du montage de Coquilles : vimeo.com/333586381

Anaïs Lelièvre
Née en 1982. Doctorat en 2012 à l'Université Paris 1). DNSEP en 2013 aux Beaux-Arts ESADHaR Rouen. Vit et travaille en résidences de création.

> Plus d'informations sur l'artiste : anaislelievre.com



Émilie FRANCESCHIN


BUT
Impression sur bâche 187 x 250 cm
Oeuvre exposée du 30 mars au 28 avril 2019

associé à l'exposition FOOTEUSE

Samedi 30 mars | 11h-17h
Dimanche 31 mars 
| 9h-18h
pendant la foire languedocienne de Loupian

BUT est la première image réalisée lors de ma résidence en 2018 avec l’équipe féminine de football de Loupian (BLAC). Cette photographie fut réalisée grâce au retardateur de 10 secondes avec l’appareil photo sur un pied. Ce processus reprend la notion de contrainte présente également dans mon travail de performances. Nous retrouvons la correspondance du positionnement de nos deux corps (mains- pieds - objets ) chacun dans sa propre action, celle de la joueuse de football en attente avec son ballon et la mienne construisant les délimitations d’un nouvel espace de jeu. Cette action a été les prémices de la performance Victoire que j’ai réalisée le 29 juin 2018 sur ce terrain même avec les joueuses de football.
Le titre BUT, car cette résidence signifiait un objectif que j’avais depuis plusieurs années de pouvoir faire un projet avec le milieu du football. Cet objectif fut atteint grâce à l’initiative de Pascale Ciapp de l’Espace o25rjj et l’équipe féminine de football de Loupian. Plus spécifiquement, mettre un but est également l’objectif premier de tous joueurs de football afin d’amener à une victoire. Victoire qui fût celle du 29 juin 2018 à Loupian.

Lien pour en savoir plus sur la résidence et l'exposition "FOOTEUSE"

Le projet de résidence est soutenu par la Région Occitanie Méditerrannée

Émilie Franceschin
Née en 1983, Émilie Franceschin vit et travaille à Toulouse. Depuis l’obtention de son DNSEP à l’École supérieure des Beaux Arts de Toulouse, en 2007, elle poursuit son travail dans le champ de la performance. Elle a participé à divers festivals en Allemagne, en Italie, en Belgique et au Canada ainsi que des expositions de ses dessins, vidéos et photographies dans des galeries et divers centres d’art en France et en Europe. En 2014, elle regroupe son travail de performances de neuf années autour d’une édition intitulée Du coeur à l’ouvrage.

> Plus d'informations sur l'artiste : Site de l'artiste



Florence MIROL


En Vol
Impression sur bâche 190 x 250 cm
Oeuvre exposée du 9 février au 3 mars 2019


Cette photographie sur la FLAC est une partie du glacier rejoignant aussi mon thème depuis 2016 : « tout ce qui ne touche pas terre ».
Le titre « en vol » m'est apparu évident, il correspond à cette envie de ne plus toucher le sol ; de paysages qui se déplacent aussi d'eux même par évènements climatiques en lien analogiquement avec les photographies que je peux déplacer dans mes travaux formant d'autres espaces, d'autres paysages où une nouvelle vision se crée.
La trame floute le regard est comprise entre deux images quasi identiques. Cette image est aussi un clin d'oeil aux espaces de conchyliculture flottants dans l'eau avec leur graphie très marquée. Le ressac des étangs, la lumière qui change, le va et vient des photographies qui évoluent, se fondent, se croisent.
Cette double image déplacée et tramée est une inspiration du lieu dans lequel je me suis trouvée et mes recherches actuelles puisque en vol est une oeuvre créée pendant la résidence de l’artiste à l’Espace o25rjj.

Florence Mirol
Née en 1973 à Drancy en Seine Saint-Denis, Florence Mirol vit actuellement à Nîmes dans le Gard.
Après un bac littéraire, j’interviens à La femis (École de cinéma) en scénographie et décors de courts et longs métrages (Palais de Tokyo à Paris). Puis, je suis assistante photographe de Marianne Rosenstiehl (Paris, Etats-Unis, Canada) et m’oriente vers les Beaux-Arts de Nîmes ou j’obtiens mon DNSEP en 2000.
Mes œuvres sont exposées dans différents lieux, châteaux, galeries, chapelles, musées (collection permanente du Carré d’Art à Nîmes) ou dans l’espace public.
Mes travaux artistiques sont des lieux, des traversées.
J’utilise mes images et les reconstruit, comme un travail d’archives, je recycle mes propres images. Ou encore prends des photos d'objets archéologiques. Je cherche à « profaner » le temps. Suranné et présent, actuel et mélancolique. C’est pourquoi j’explore différents média : la photographie, l'installation, l'écriture, la vidéo. Les œuvres que je conçois sont des projections, des transformations, chacune procède d'un cadrage, d'une esthétique, d'une composition précise et choisie.
Sous différentes formes, je développe un imaginaire mental lors de mes voyages, liant souvent le mot à l'image, créant un univers poétique, en devenir, évitant ainsi une narration didactique. Je cherche dans l’image à opérer des déplacements, déconstruire, reconstruire, transformer, trouver une nouvelle (image). Une énigme où se croisent le temps et le destin?
Depuis 2016 mes travaux artistiques  s'articulent autour du thème de "Tout ce qui ne touche pas terre", un espace de travail enveloppant mes principaux axes de recherches artistiques: le déplacement,     l'écoulement du temps, l'image qui évolue, la transformation.

> Plus d'informations sur l'artiste : Site de l'artiste

Le projet de résidence est soutenu par la Région Occitanie Méditerrannée
en savoir plus sur la résidence



Julien BOUISSOU


Flæg
Installation / tissu / couleurs
Oeuvre exposée du 24 novembre au 23 décembre 2018

Le titre Flæg vient de la forme phonétique pour flag, drapeau en anglais. J'utilise le graphème "æ" comme transcription du seul son que je peux faire avec ma voix lorsque je tire la langue dans l'action de lécher un support. En même temps, le travestissement orthographique du mot "flag" qui permet d'évoquer le son, permet aussi de troubler la lisibilité du mot indiquant l'effet d'un en deçà sensible. De fait, mon projet de drapeau est de manifester une appartenance à un territoire intérieur, c'est à dire intime et donc personnel, au contraire de l'usage habituel du drapeau qui est de signaler l'appartenance à un groupe du territoire où il est installé. Très codifié et immédiatement lisible, il sert à représenter et signifier pour quiconque cette appartenance. Mon drapeau, lui, doit présenter l'existence de ce qui n'est pas constitué en nation ou en armée et qui n'a pas d'espace déterminé hors de moi. Ce territoire de dans moi sera signifié par un pavillon réalisé lors d'une performance, à l'échelle de mes moyens physiques, puis installé sur la Façade locale d'art contemporain.

Flæg est le premier des deux projets qui marquent un retour sur l'origine de mon activité artistique et mon désir de développer cette piste. Avec æ, présentée le 25 novembre dans le cadre de l'exposition A Dessin 4, je propose deux actions différentes où j'aborde pleinement les thématiques liées à l'oral.

Flæg est le projet de résidence de création-production que l’artiste a effectué à l’Espace o25rjj en novembre 2018.
Ce projet de résidence est soutenu par la Région Occitanie Méditerrannée

Julien Bouissou
Né en 1975 à Paris, Julien Bouissou, artiste plasticien et performer vit et travaille entre Sète et les Cévennes. Son travail dont les gestes sont portés par l'intention d'interagir avec son environnement, procède principalement de l'action et de la spontanéité, manifestant avant tout la rencontre avec l'espace et le matériau. Ses actions ont pour but de le positionner en tant que support et/ou agent des effets et transformations plastiques misent en œuvre. A travers elles, Julien Bouissou explore les thématiques liées à l'oral. «C'est lors de mes études que j'ai commencé à dessiner avec la langue, trouvant là le moyen le plus simple, le plus juste et le plus direct de " dire ". Cette démarche se situe entres les espaces du manger, de la voix et de l'écriture, trois domaines qui concernent l'expression de soi. Elle ne se limite pas à l'utilisation décalée d'un organe ou à l'action stricte de lécher, mais cherche à extirper une vérité intérieure et profonde. En rêve, on a des fois l'impression de découvrir le vrai nom de quelque chose ou de soi-même, un nom qui lorsqu'on le transcrit après l'éveil paraît absurde. Pourtant il est empli de sensations et d'une intime autant que mystérieuse conviction. A travers une forme de language inintelligible, d'une oralité inaudible, c'est l'objet de mon action que de faire émerger cette " vérité ".»

en savoir plus sur l'artiste



Karine DEBOUZIE


Extension
Installation - drain agricole - dimension variable
Oeuvre exposée du 14 septembre au 14 octobre 2018

"Extension" s'inscrit dans l'exposition « S'insinuer » qui tisse un lien entre trois lieux grâce à des installations créées in situ.
Que ce soit au Jardin Antique Méditerranéen à Balaruc-les-Bains, au Musée de la Villa gallo romaine ou sur la F.L.A.C. à Loupian, ces tuyaux aux formes organiques, sorte de résurgences jaunes, convoquent l'imaginaire des visiteurs et viennent entrer en résonance entre elles à distance.
Les installations de « S'insinuer » font surtout écho aux lieux qui les accueillent et révèlent la notion de flux présente dans chaque endroit.
Par le détournement et la transformation de la matière, ces créations évoquent la relation ambivalente que l'Homme entretient avec la nature, entre appropriation, maîtrise et imitation. Ici et là, le drain agricole jaune perd son usage utilitaire pour nous emporter en volutes de pensées. De la réflexion à ce qui ne se réfléchit pas, il s'agit parfois d'un parcours tissé de l'autre côté du miroir.

L'exposition au Jardin Antique Méditerranéen à Balaruc-les-Bains
et l'oeuvre exposée au Musée gallo-romain Villa Loupian à Loupian sont visibles jusqu'au 30 novembre.

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VERNISSAGE
du parcours Vendredi 14 septembre à 18h
au Jardin Antique Méditerranéen à Balaruc Les Bains

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Les installations ont été créées et produites dans le cadre d'une résidence à l'Espace o25rjj
Le projet est soutenue par la Région Occitanie Méditerrannée et Sète Agglopole Méditerranéen

Karine Debouzie est née en 1975 à La Fère (02), elle est artiste plasticienne et vit actuellement à Avignon. Après un Master de Lettres modernes et une formation à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, elle a entrepris une recherche multidisciplinaire en créant des installations, des sculptures, des images fixes et en mouvement ainsi que des dessins, en utilisant des matériaux détournés de leur usage premier. Ses réalisations explorent les notions d’organique et d’entropie et permettent d’interroger le rapport de l’être humain à son environnement et à l’Autre. En détournant ainsi des matériaux courants et en les façonnant, elle tente de révéler une poésie du banal. Son travail est présenté tant en galeries que dans des lieux patrimoniaux ou encore dans l'espace public.

Site de l'artiste



Xavier MALBREIL

Le temps me colle à la peau
Mosaïque - 90 x 250 cm
Panneau de bois peint, coquille d'huîtres du Bassin de Thau
Oeuvre exposée du 16 juin au 15 juillet 2018

« Le temps me colle à la peau ». C'est le texte qui est écrit sur le bracelet en marbre noir d'Izaourt conçu par l'auteur, Xavier Malbreil, pendant sa résidence d'écrivain au CIRPAC en 2015.
C'est aussi une façon de souligner le cadre de l'exposition du musée archéologique de Loupian, qui expose de fort belles mosaïques.
Cette œuvre, réalisée avec l'aide de plusieurs bénévoles qui ont bien voulu participer à cette action, est donc une mosaïque fabriquée avec des coquilles d'huitres du bassin de Thau.
Il s'agit tout simplement des huitres que consomme presque chaque samedi l'auteur, qui les achète sur le marché de sa ville, Pamiers, à des producteurs du bassin qui viennent les y vendre.
Les amateurs d'art reconnaitront sans doute le motif de la vanité dans cette œuvre – le crâne ici remplacé par des squelettes de poissons. Mais le fait de représenter des poissons – si importants dans la symbolique chrétienne – n'est pas non plus innocent. Nous sommes en terre gallo-romaine, et bientôt christiannisée, dès le II° siècle après Jésus Christ, et le poisson était le signe, d'abord secret, de reconnaissance des premiers chrétiens.
Signe d'abondance aussi, dans de nombreux passages de la bible, le poisson, ici sous sa forme squelettique et dévoreuse, est aussi, tout simplement, un motif ornemental.
« Le temps me colle à la peau », présenté sous cette forme volontiers ironique, nous rappelle que depuis Einstein, on ne peut plus penser l'espace sans penser le temps et réciproquement : ils sont intimement liés.

Le projet est soutenue par Sète Agglopole Méditerranéen


Simultanément

Intérieurs / Passeurs : une exposition de plusieurs oeuvres de Xavier Malbreil
Photos de l'exposition Intérieurs/Passeurs au Musée Gallo-romain Villa-Loupian



Xavier Malbreil

Vit et travaille à Pamiers. Il a suivi un cursus de formation en Lettres Modernes. Il a publié plusieurs livres et textes, dans des revues comme La voix du Regard, DOCKS, etc
C'est aux début des années 2000, au moment du développement grand public des technologies numériques, qu'il a commencé à croiser ses formations et ses pratiques tournées presque exclusivement vers l'écrit, avec le domaine des arts plastiques, en commençant par les arts numériques, dont il fut un critique pour des revues en France comme à l'étranger.
Depuis, il multiplie les aller-retour entre l'écriture, l'enseignement de la narratologie, dans un master création numérique à l'université de Toulouse -Jean-Jaurès, la création d'oeuvres en marbre, la création d'oeuvres multimédia...Mais sa ligne directrice reste toujours l'écrit, qu'il soit d'analyse, de narration, ou de poésie.

site de l'artiste



Geoffrey BADEL

Looking for ghosts
Impression sur bâche 190 x 250 cm
Oeuvre exposée du 7 avril au 6 mai 2018

« Looking for ghosts » est une photographie d'une action réalisée au Gouffre de l'Œil Doux dans le massif de la Clape dans le département de l'Aude. Je me suis immergé dans l'eau saumâtre jusqu'à ne plus pouvoir toucher le fond pour ainsi lever la main hors de l'eau. Cette photographie est la première étape de mon travail de recherches autour du gouffre.
La photographie révèle la présence d'un corps invoquée par cette main. Elle cherche à faire appel aux multiples fictions mélangées à des faits réels que génèrent ce lieu : La profondeur du gouffre reste inconnue par les scientifiques ; le commandant Cousteau y serait venu chercher un trésor, des baigneurs se seraient noyés à cause de résurgences, le bassin aurait été créé par le crash d'une météorite, les seuls animaux seraient des oiseaux bleus, l'Œil Doux serait le seul cénote en France, les Mayas considéraient ces puits comme un moyen de communication avec les dieux de l'inframonde, l'Eglise aurait caché tous les écrits du gouffre pour chasser les vieilles légendes, etc. …
À travers ce projet, je cherche à revisiter et à réactiver l'histoire de ce lieu chargé en superstitions et en faits divers. En récoltant des témoignages et des informations issus de livres anciens, je souhaite m'emparer d'une mémoire collective et mener une exploration aussi bien géographique que mentale.

Cette oeuvre exposée est le point de départ que l’artiste a choisi pour son projet de résidence à l’Espace o25rjj qui a débutée en mai 2018

Geoffrey Badel, né en 1994, vit et travaille à Montpellier.
C'est un artiste polymorphe utilisant le dessin, la vidéo et l'action dans lesquels la main est son principal outil de prédilection. Il met en scène le corps, dans un contexte choisi, par la création d'un langage de gestes évoquant les notions du mystère et de l'inexplicable. Sa démarche s'inscrit dans une tentative de « faire langue », de penser un idiome de sens, d'affects et de percepts. Il interroge notre rapport à l'Autre, notre aptitude de s'exprimer et de communiquer. Ces questions sont apparues dès l'enfance puisque ses deux grands-parents sont sourds. De ce fait, il fut très tôt sensibilisé à une manière différente de faire sens. Ce fut sa première confrontation au langage et également à l'Autre n'ayant pas la même appréhension du monde. Ces expériences l'ont mené vers des réflexions sur l'identité, l'altérité et la perception sensorielle. Il se place comme un observateur de l'hors-champ quotidien, des comportements sociaux et de l'occupation des images dans notre vie. S'intéressant à la mise en œuvre d'idées dans d'autres domaines artistiques, il puise ses références dans l'histoire de la magie, du cinéma et du paranormal.
Actuellement, Geoffrey Badel enclenche un protocole de travail précis pour chacune de ses pistes de recherches: se déplacer, se rendre sur le lieu choisi et récolter des informations et de la matière pour en extraire des formes et des gestes.

Pour en savoir plus sur l’artiste, taper son nom dans votre moteur de recherches



Guillaume CHAPLOT

43°27'20.99" N 3°37'55.75"E
extraite de l'archipel «Parcelles de Thau»
Impression sur bâche 123 x 236 cm
Oeuvre exposée du 17 décembre 2017 au 14 janvier 2018

... « Zoomant et isolant, j'ai parcouru les parcelles qui bordent la lagune de Thau. Chaque parcelle a ses propres limites et permet l'identification d'un territoire dans le territoire même. Les paysages « Googleisés » se sont imposés à moi comme une meilleure représentation de ces espaces que les photographies faites in situ. J'avais saisi qu'en me promenant physiquement, je rentrais dans le paysage et sortais de facto du territoire. « Mes » photographies des lieux sont ainsi devenues des captures d'écran permettant au territoire de rester territoire (évitant l'effet paysage). »
Extrait du texte Parcelles de Thau

Guillaume Chaplot est photographe. Il est né en 1967, il vit et travaille à Sète.
… " les images de Guillaume Chaplot se sentent plus qu'elles ne se voient. Proches du poème, du fragment, de la parabole, du fabliau, du Haïku, elles démentent et démontent la rationalité du visible et pulvérisent la question de la vérité en photographie (la leçon de Robert Frank est bien assimilée). Rien n'a été et ne sera jamais. En retrait du sens, chacune d'elles constitue une authenticité qui lui est propre dans laquelle tout reste à faire. Elles sont la résultante d'une quête de la connaissance par et dans l'insu. Comme le poète, l'artiste fait parti de ces rares êtres à savoir qu'ils ne savent pas, et ce qu'il ne sait pas, il le photographie. »
David Brunel Délicatesse et fragilité du diaphane – Extrait

« Tout le parcours photographique de Guillaume Chaplot est une recherche, une expérimentation sur la photographie et les questionnements qu'elle propose (temps, espace, équilibre, lumière, regard, écriture). Il accorde aussi beaucoup d'importance à l'acte photographique. C'est dans cet acte que son travail prend sens et forme. Avec ou sans appareil, pour lui, saisir le réel est toujours une prise de position. Le réel peut être ensuite déformé à souhait, il importe peu finalement. Guillaume Chaplot est également performeur.»
Véronique Eidôlon

Pendant la même période, des « Parcelles de Thau » ont aussi été installées à l'intérieur de l'Espace o25rjj avec visites sur rendez-vous

Pour en savoir plus sur l’artiste
guillaumechaplot.fr

 



Pascale CIAPP

Tu vois jaune tu ralentis
Technique mixte : bandes réflléchissantes, gilets de sécurité déconstruits, assemblés, montés, bâtis, cousus - 260 x 180 cm
Oeuvre exposée du 20 octobre au 19 novembre 2017

L'inscription fait référence aux panneaux que Pascale Ciapp a souvent remarqués au cours de ses voyages « Men at work » : le mot rêve n'est pas genré
Un anglais basique, international pour ouvrir les frontières à l'échange : le travail et le rêve sont universels

L'artiste habite ici, au 25 rue Jean Jaurès.
De sa chambre en haut ou de la cuisine à gauche, elle vit avec le quartier, avec les gens qui vont-et-viennent dans la rue, au bar aussi : elle voit souvent jaune
Le bar, elle connait bien, elle y a passé son enfance, sa mère lui a montré ce qu'était le travail, le vrai : pas de temps pour rêver…
mais si elle ne rêve pas, elle meurt : elle est donc en danger !
Rassurez-vous la mère de l'artiste va bien, sa retraite lui permet (encore) d'acheter des rêves de consommation courante pour compenser les siens.

Pascale Ciapp est artiste en art performance. À travers ses actions, elle questionne le corps genres féminin-singulier et féminin-pluriel, ses codes de représentation, sa relation aux environnements, aux autres, à l'autre : un corps, matière et pensée, en constante inter-action.
Ces observations et recherches l’amènent aussi à produire des vidéos, des photographies, des sculptures/objets, des installations en résonnance avec ses projets.

Pour en savoir plus sur le travail de l'artiste
Pascale Ciapp



Ben DANTE

3 monkeys
Impression sur bâche 240 x 180 cm
Oeuvre exposée du 30 juin 2017 au 30 juillet 2017

Le titre affirme la  référence au symbole japonais « Les 3 singes » une réappropriation de la maxime représentée par 3 têtes sans corps, colorées, disjonctées.
3 points inscrits comme une écriture sur un quadrillage noir et blanc, un mur, autre symbole récurrent dans mon travail, à la fois prison et protection.
3 points d’un S.O.S. minimaliste, en désordre, en suspension, en paradoxe, de sagesse et de révolte : des points qui laissent interrogateurs.

Benjamin Barbier  ou "Ben Dante" est né au Havre en 1980 mais vit à Montpellier depuis longtemps.
Artiste contemporain international, ses œuvres sont marquées d'une tendance expressionniste. Ses thèmes de prédilection sont la vanité, l'amour, l'argent, ...   Il dessine autour d'une émotion qu'il essaie de transmettre, plus spécifiquement sur la difficulté d'exister, le désespoir et le chagrin.
Il réalise des œuvres grâce au logiciel Paint car il aime retranscrire l'aspect pixélisé. De plus, il est issu d'une génération "jeux vidéo" comme il le décrit. Sensible à la culture japonaise, à ses croyances et traditions, Ben Dante s'inspire de cet esprit pour réaliser ses compositions. L'idée du Yin et du Yang  est symbolisée dans le traitement de coloris particulièrement noir et blanc. Du fond des ténèbres, apparaît l'espoir représenté par ces touches de couleurs disséminées.
Ne faisant pas un travail sombre, Ben Dante représente, au contraire l'espoir dans une société de désespoir.
Admiratif du travail de Basquiat, Combas, Di Rosa, Haring,  Kandinsky, Calder, etc... Ben Dante semble s'inscrire dans plusieurs courants dont la figuration libre, l'abstraction géométrique, le minimalisme,...

Pour en savoir plus sur le travail de l'artiste
facebook.com/dantebenzy
artmajeur.com
artistescontemporains.net



Pierre TILMAN

Homme Loup Chien
Impression sur bâche 250 x 180 cm
Poème mural exposé du 25 mars au 30 avril 2017

Les loups sont des chiens
Les chiens sont des loups
Le chien est un homme pour le loup
Le loup est un homme pour le chien
L'homme est un loup pour l'homme
L'homme est un chien pour l'homme

Le poème mural Homme Loup Chien est un jeu de langage. Il consiste à prendre une expression populaire et à la décliner de façon poétique. Mais, comme la plupart des jeux, il est très sérieux. Ce poème traite de choses graves, universelles et millénaires, qui sont au cœur de notre condition. L'être humain est un animal de troupeau et de meute. Il est lié au social et à la politique. Comment oublier que nous sommes pris, de gré ou de force, dans la période des élections présidentielles ? En tout cas, la poésie ne peut pas l'oublier.

Pierre Tilman se lit,
il est un homme de paroles, de mots et de langages. Il est poète. Il écrit dans sa tête, dans son cœur et sur le papier. À la fin, ça prend la forme de livres publiés, et comme il le fait depuis plus de cinquante ans, le nombre de ses éditions l'étonne lui-même.

Pierre Tilman s'entend,
il a parfois l'impression que sa poésie s'endort, couchée sur le papier, dans les draps blancs du livre. Alors il la fait passer par sa bouche, sa voix, son corps. Il aime passer sur scène, devant un public. Il est aussi un homme de musique. L'épreuve du live, de la performance en direct représente pour lui une confrontation vivante, essentielle à son activité.

Pierre Tilman se voit,
il est artiste. Il a besoin du contact avec les images, les couleurs, la matière. Il dessine, il assemble, il colle. Il travaille avec ses yeux et ses mains. Il écrit dans l'espace. À la fin, cela prend la forme d'expositions dans des galeries, des musées, des centres d'art, et comme il le fait depuis cinquante ans, le nombre de ses manifestations l'étonne lui-même.

Pour en savoir plus sur le travail de l ’artiste
Pierre Tilman dans wikipédia



Jean RACAMIER

Loupian sur Mer
Installation(dimension variable)
Oeuvre exposée du 29 janvier au 26 février 2017

 

Cette installation peut être lue comme une fuite, une galère ou bien comme une dynamique, un envol, c’est au choix du regardeur et de son humeur.
Loupian est tourné depuis des millénaires autant vers la mer que vers la terre. Il y a fort à parier qu’on y a mangé autant d’huitres que d’escargots.
J’ai été surpris que de Perpignan à Frontignan, toutes les cités dont le nom se termine par –an- indiquent qu’elles sont entre garrigue et littoral. Vous en trouverez beaucoup.
Les rames font partie de mon vocabulaire artistique comme la pipe celui de Magritte.
Elles s’imposaient donc encore ici.
La poésie, la brute, peut naitre de certaines absurdités.
« Aucune raison de dire qu’un arbre pousse dans la terre plutôt que dans le ciel » Louis Scutenaire.

Jean Racamier né sous René Coty, franc –comtois établi à Sète et Alès, sculpteur, scénographe.
Spécialiste d’un tas de choses comme chacun, et en plus cinéaste du dimanche et peintre du lundi. (Cuisinier aussi)
Au tout début il y avait la proximité du peintre Jean Messagier, du dessinateur Marcel Miracle et du performeur Max Horde.
Ce bain chaud donna les « machines actrices », sculptures cinétiques, puis des performances et spectacles, puis des décors de théâtre et d’immenses décors d’opéra, en tant que sculpteur réalisateur. A Genève, Freiburg, Nîmes, Bregenz, Paris...
Retour aux machines au centre d’art et de plaisanterie de Montbéliard puis en tant qu’assistant beaux-arts d ‘Aix en mécatronique et à la biennale de Venise récemment.
Actuellement en discussion avec l ‘art au travers nombreux tableaux de 15 par 15 cm.
Il traine toujours des vapeurs de Perec, de Magritte, d’Einstein, de Kapoor, de Michel Bras.

Pour en savoir plus sur le travail de l'artiste
Le blog de Jean Racamier



Christine BOILEAU

Insolation
Installation technique mixte 200 x 270 cm
Oeuvre exposée du 1er au 30 octobre 2016

Passer un mois au soleil du matin, transposer la peau en surface fluo, la vie par les franges, et cette altération, ce blanchiment par l'exposition à la lumière vive.
Essayer de peindre avec la queue de l'âne, ici, la queue sera le soleil.
Convergence avec soleil de septembre - coiffure en rideau de franges - coiffeuse Christ "Elle" Coiffe - fausse fenêtre et temps qui passe
L'expérience est dressée, on verra bien !

Christine Boileau vit et travaille à Sète. "Architecte de formation, artiste plasticienne de point de vue, pédagogue pour le plaisir, j'agis en promeneuse, en amatrice passionnée, en experte en tout, dans une curiosité  encyclopédique de touche à tout. Je courtise  liberté, légèreté, transparence, et élasticité...
J'agis seule ou bien aime demander à celles ou ceux qui savent mieux que moi, ou bien à des publics très différents.
Je veux parler d'un univers fragile, gymnique, mobile ou vibrant, chercher à travailler avec la durée et l'espace .
Tenter d'habiter un lieu de mille façons, parler d'architecture, de protection, interagir avec la nature.
Mes œuvres sont faites pour des lieux, à dessein. Beaucoup sont éphémères, je n'ai pas une création quotidienne d'atelier mais une action située et désirée pour un projet précis.
Le fil, le lien l'attache, sont récurrents, mais pas que. Je peux chercher à dessiner avec du fil, ou avec un film, je peux chercher à dessiner avec des roseaux ou des mots, je ne sais toujours pas ce que je fais vraiment !

N'étant pas seule au monde, les attitudes artistiques de Tony Cragg, Penone, Raphael Zarka, Marcel Miracle, le groupe Fluxus,Raymond Queneau Shigeru Ban, Nicolas Frize, Sylvette Ardoino, Jean Racamier, Patrick Bouchain et Cie, Pierre Patrolin, ...  reçoivent toute ma considération

Pour en savoir plus sur le travail de l'artiste
www.christineboileau



MICROCLIMAX (Carolyn Wittendal & Benjamin Jacquemet)

Vacance
Impressions sur bâche - dimensions variable
Oeuvre exposée du 9 juillet au 19 août 2016

« Tous les biens vacants et sans maître [...], appartiennent au domaine public »
Article 539 du Code civil.
En ces temps de grande spéculation foncière, la valeur de chaque m2 de bande littorale a au moins fait une fois la «culbute» sur les 10 dernières années. Dans ce contexte de « Côte-d'Azurisation » du territoire dont chacun essaie de croquer les miettes, les espaces disponibles pour la création, la fête, le partage collectif, l'expérimentation, le gratuit... sont de plus en plus rares et chers.
La maison murée, icône de la désuétude urbaine (cf. Roubaix, Detroit,...) devient l'Eldorado pour l'artiste ou le citoyen.
Territoire possible, friche à explorer, elle s'offre ici le luxe de la « vacance » : vide, abandon, inutilité, absence, perte de fonction, non-performance,... liberté.
Cette même vacance dont nous manquons tant dans nos esprits saturés de surabondance.
Microclimax, 2016

Microclimax : « Zone de Liberté Temporaire, Microclimax est formé du couple Carolyn Wittendal et Benjamin Jacquemet, qui interrogent avec amour notre espace de vie, notre environnement et nos conditionnements en provoquant des situations-abîmes. Comment rêver la ville, le paysage, les aires de jeux et terrains de pensée (?), ce microclimat cognitif génère un système de production et de distribution autonome, transformateur de la machine sociétale. Une graine d’idéal dans une terre aride, au-delà de l’utopie, pour une topie, un lieu possible, que chacun de nous est invité à cultiver. » ferdinand(corte)™
Benjamin Jacquemet-Boutes : dipl. architecte DPLG, école d’architecture Languedoc-Roussillon, Montpellier. Architecte Libéral inscrit à l'ordre des Architectes et Artiste
Carolyn Wittendal : architecte DPLG, école d’architecture et de paysage de Lille. Post-diplôme Ecole Nationale des Arts Décoratifs. Exerce l'activité d'Artiste plasticienne - affiliée à la Maison des Artistes

Pour en savoir plus sur le travail des artistes : www.microclimax.org

Vu aussi à Loupian, pendant la même période au Musée de la Villa-Gallo Romaine, une autre oeuvre de Microclimax
«Message from Pompéï » sculpture mosaïque interactive



Bruno MERCET

La vague
Impression sur bâche 165 x 250 cm
Oeuvre exposée du 20 mai au 19 juin 2016

Un jour que je passais sur le parking de Lidl à Millau, je remarquais une affiche publicitaire de 3x2m partiellement décollée qui produisait l’effet d’une vague. J’en pris une photo et réalisai ensuite une petite vidéo dans laquelle je fais une brève apparition…
L’idée m’est venu pour la FLAC de travailler l’image de cette affiche et d’en faire dans un premier temps une maquette. Je voulais restituer le volume de ce décollement avec un minimum de moyen : du carton, une feuille,  un morceau de toile, des feutres et de la peinture afin de coller le plus fidèlement possible à la réalité. Une fois ce petit bricolage terminé, je décidai alors de le photographier en vue de l’imprimer sur cette bâche et jouer ainsi sur des différences d’échelles, de médiums, de supports et de questionner le vrai du faux.

Né en 1975 à Pontarlier, Bruno Mercet vit et travaille à Millau depuis 2009. Il obtient le diplôme des Beaux-Arts de Besançon en 1999.
"L’univers plastique de Bruno Mercet prend naissance dans son quotidien le plus proche. A la fois peintre, dessinateur et performeur, il observe, construit, déplace, laisse faire, étale, plie, déplie… Cette manière d’aborder le réel dans sa diversité lui vaut d’être à l’affût du moindre détail qu’il insuffle alors d’une qualité autre, d’une présence « extra-ordinaire ». Entre mesure et spontanéité,  rigueur et divertissement, il passe allègrement d’une facture classique dans ses dessins et aquarelles à des propositions spatiales simples non dénuées d’humour. Sa capacité à s’adapter aux lieux et aux circonstances  dans lesquels il actionne ses performances-installations et vice-versa font de lui un esprit attentif et intuitif. Il ne recule pas devant les contraintes, bien au contraire, il préfère s’en amuser.
Quand Bruno Mercet fait une performance, nous voyons les objets autrement. Ses gestes témoignent de cette volonté graphique et ludique de convoquer l’absurde et le burlesque à travers la dimension poétique d’habiter l’espace." Norbert Muce


Pour en savoir plus sur le travail de l'artiste
facebook.com/bruno.mercet
exposition de Bruno Mercet à l'Espace o25rjj en avril 2012



Aurélie PIAU

 

Une autre idée du pouvoir
Impression sur bâche 200 x 250 cm
Oeuvre exposée du 26 mars au 24 avril 2016

 

« Le marketing est une langue morte qui vide les mots de leur humanité » Film Nicolas Klotz 2007 La question humaine adaptationdu récit de François Emmanuel  Éditions Stock, 2000

Le politique est affaire de communication. Le discours est écrit par un communicant pour conquérir le plus grand nombre, le discours fait office d’emballage pour vendre aux électeurs une réalité différente des promesses énoncées. Ces techniques de manipulation (« Perception management ») s’appuient sur les savoirs initialement libérateurs des sciences humaines pour servir une société ultra libérale dévouée au dominant économique.

L'oeuvre présentée était inscrite dans le cadre de l'exposition Le FOUVOIR

 

Pour en savoir plus sur le travail de l'artiste
Le Blog d'Aurélie Piau



Joris BRANTUAS

 

Joris Brantuas sur youtube
Peinture sur tissu 200 x 250 cm
Oeuvre exposée du 6 fév. au 6 mars 2016

Pour cette exposition je présente une peinture.
Une peinture existe pour ce qu’elle est, sa matière, sa texture, ses couleurs, ses formes, sa taille.
Une peinture existe aussi en fonction de son rapport au monde, de l’histoire de l’art, du lieu dans lequel elle est présentée, d’un contexte donné, de ce à quoi elle se réfère.
En écrivant « Joris Brantuas sur youtube », la toile présente cette phrase qui existe pour ce qu’elle est (une forme, une couleur, une matière, une texture), et renvoie vers d’autres œuvres, fait le lien vers 270 vidéos visibles sur youtube.
Cette peinture souligne les différences et les complémentarités dans le monde des images, entre la matérialité d’une peinture, et la virtualité d’internet.

Joris Brantuas est un artiste avignonais né en 1978, il a étudié à Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes. Il est peintre et aussi performer, c’est un boulimique de travail, un état qui se ressent par sa très grande production artistique aux formats très souvent imposants. Ses supports peuvent être des toiles, des tissus aux matières variées, plus ou moins tendues sur des châssis, quelquefois de fortune. Il expérimente des formes, des couleurs, il peut y ajouter des paillettes, des guirlandes, différents collages et aussi des messages scripturaux... Il qualifie son style pictural d’ « Abstraction Libre », un style qui nous plonge dans une peinture joyeuse, festive, heureuse, virevoltante et souvent complètement déstabilisante car c’est avec beaucoup de plaisir, de finesse, de dérision, d’humour que l’artiste s’interroge sur la question du goût qui pour lui est une convention à dépasser dans l’art.
Ainsi ses sujet de réflexion se présentent sous forme de va et vient entre l’histoire de l’art et son propre rapport à l’art qu’il pratique. En tant qu’organisateur, Joris Brantuas est aussi très présent dans le milieu artistique régional, national et international et porte un regard critique singulier sur le monde artistique actuel.

Pour en savoir plus sur le travail de l'artiste
www.facebook.com/joris.brantuas
jorisbrantuas.blogspot.fr



Armelle CARON

 

Eté 2014
Impression sur bâche 195 x 250 cm
Oeuvre exposée du 12 déc. 2015 au 10 janvier 2016

Cette oeuvre est issue de la série "Eté 2014" une série de transfert photographique sur papier Rives.
Pendant l'été 2014, chaque lieu m'offre un lit, et chaque lit un paysage.la couette devient un territoire montagneux, les rapports d'échelles s'en trouvent chamboulés, la poésie du voyage reste la même.


« La disparition et la description sont deux thématiques récurrentes de mon travail. L’une sujet, l’autre moyen, ou parfois l’inverse. Je les explore au travers de jeux de mots ou de formes, d’animations, de vidéos ou de dessins. Plus j’écris, plus je parle et plus je parle, plus je donne ; si l’on considère une partie de l’art comme étant un pas vers l’autre, par la description je m’ouvre à l’autre. Ce désir de mots vient en partie d’une enfance nomade où les objets étaient abandonnés sur place, les mots seuls restaient en mémoire. Il y avait aussi dans cette enfance la musique des langues étrangères, les signes typographiques mystérieux. Les langues ont depuis une épaisseur sonore, graphique et sémantique. Ce plaisir de langues alimente mes voyages »
Plasticienne, diplômée des beaux-arts d’Avignon en 2004, Armelle Caron utilise le dessin pour aborder le langage et la carte. A la fois sobre et graphique son travail oscille entre l'intime et le poétique, entre la légèreté et la sobriété.

L'artiste nous amène de la topographie poétique et intime de lits défaits jusqu’à la manipulation d’une ville puzzle. La déambulation nous fait passer d’une échelle à l’autre, le lit devient une carte, le souvenir un dessin, la ville une dentelle, le plan un puzzle. Est-on géant ou minuscule? Devant une carte informative ou une image graphique ? Armelle Caron recycle les plans en image et les images en plan.

Pour en savoir plus sur le travail de l'artiste
www.armellecaron.fr



 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 


   

 

 

  Espace o25rjj
    L'art contemporain chez l'habitant
    25 rue Jean Jaurès, 34140 LOUPIAN
    Tél. 06 10 02 97 23
    espace.o25rjj@gmail.com

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2015
        La F.L.A.C. Armelle Caron - 12 déc./10 janv. 2016
        Je vois de + en + rouge ! Alain Robinet - oct. 2015
        Géophonèmes - Itinérance partagée - 18 avril 2015
        When A Whoman Speaks-C.Plantin & G.René - avril
        Prozofoni #4 - 28 février 2015

2014
        Avant, Pendant et Après - Emilie Franceschin - 8 & 11 oct.
        Festival Entre Chien & Loup #3ème édition - 24 & 25 mai
        Magali Roussel - restitution de résidence janv/avril
        7e composition - Elsa Décaudin & les Muerto Coco-2 mars
        Dé-Ménagement - Fabien Montmartin - Janvier

2013
        Dé-Ménagement - Fabien Montmartin - Décembre
        6e Composition - Marie Cambois & David Chiesa - 24 oct.
        Objet is not dead - Gérald Deloye - 13 sept/6 oct
        Festival Entre Chien & Loup #2ème édition - mai
        Stéphane Gantelet & Juliette Mézenc en résidence - mars
        Prozofoni #3-Carte Blanche J.C. Gagnieux- 23 février
        Soirée Art Vidéo #3 - 26 Janvier

2012
        5e Composition - Ana Matey & Karin Elmore - 29 sept
        Ana Matey - El Recolector de plumas - 24 sept/7 oct
        Cartographie de la peau - M.Fritchi-Roux - août/Sept
        Cinéma Découverte François Lejault - 23 et 24 juin
        Prozofoni #2 - 7 juin
        Festival Entre Chien & Loup #1ère édition - mai
        Bike's Band - Concert expérimental - 21 Avril
        Bruno Mercet - Mon penchant pour les choses plates - Avril
        Soirée Art Vidéo #2 - 25 Février
        4e Composition - C.Matet & H.Martres - 28 janvier
2011
        Hors les murs - Art performance à Carrefour Balaruc - Nov.
        Alexandre Gilibert - Vues d'Ici - Septembre
        Fête de la Musique - 21 juin
        3e Composition - Apéro à voir - 19 juin
        Vernissage - 18 Mars
        Prozofoni #1 - 19 Février
2010
        Soirée Art Vidéo n°1 - 10 Décembre
        Les 7 Péchés Capiteux de Mathias T. - Septembre
        Soirée Art Performance #1 - 5 juin
        Cinéma Découverte Martial Raysse - 1er mai
        La Cuisine et l'Amour + Jamais Avant - avril
        Chopin Parasol - Concert Expérience - 27 mars
2009
        Sébastien Claude - Passages - décembre
        Dans les Environs de Filliou - 11 septembre
        Hors les Murs - Pique-Nique en Garrigue - 28 juin
        2ème composition - 6 juin
        Cinéma Découverte - Béla Tarr - 8 mai
2008
        Fête [No] Money [No] Art [No] - 14 juin
2007
        Yves Marsan - Installation Nov./Dec.
        Soirée Performance & Lecture - 12 mai
2006
        Pascale Ciapp - Exposition - Novembre
        1ère composition - 18 mars

  Ateliers
        Ateliers Art Plastique-Jihane.Khélif-oct.2023
        Ateliers-Traduction et Matérialités-juin 2022
        Ateliers Art visuel,Art Action - P.Ciapp
        Atelier confiné - Pascale Ciapp
        Art Performance - Martine Viale
        Art Performance - Pascale Ciapp
        Action en corps - E. Franceschin
        Images 3D - S. Gantelet
        Danse Butô - A.C. Déliaud

  Résidences de recherches, création, production
        
        Anaïs Pélaquier - Sept. 2024
        E.Franceschin-R.Voche juin 2024
        Sammy Zarka - 1er sem 2024
        Manuela Centrone - Collectif JAC - janv.24
        C.Lecocq/D.Huguenin-Virchaux-nov.23
        Jihane Khélif - Sept.-Oct. 2023
        Dorothéa Seror - Sept. 2023
        Clémentine Carsberg - 1er sem. 2023
        Maéva Croissant - Févr. 2023
        Benoit Dauriac - 2022
        Collectif SOMMES- 2022
        Lenka Klodova - 2022
        Maite Soler - 2022
        Agathe Siffert - 2021
        Bruno Mercet - 2021
        Jean Félix - 2021
        Barbara Lebéguec-Friedman- 2021
        Martine Viale - 2020
        MC de Beyssac- 2020
        Xavier Makowski- 2020
        Yaryna Shumska - 2019
        Anaïs Lelièvre- 2019
        Florence Mirol-2019
        Julien Bouissou-2018
        Karine Debouzie-2018
        Geoffrey Badel-2018
        Emilie Franceschin-2018
        Katrin et Felicitas Wölger-2017
        Bernard François-2016
        Aurélie Piau-2016
        Cécile Plantin & Gaël René-2015
        Emilie Franceschin-2014
        Magali Roussel-2014
        Juliette Mézenc & Stéphane Gantelet-2013
        Ariane Fruit-2013
        Ana Matey-2012
        Sylvain Duigou-2012
        Bruno Mercet-2012
        Pascale Ciapp-depuis 2006

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